On le savait.
Non seulement le travail dominical ne créera aucun emploi à temps complet pérenne et participera à l'aggravation de la précarité sociale, mais, de surcroît, il est nocif pour la vie sociale des salarié-e-s.
Selon une étude de l'INSEE rapportée par L'Express :
« Un salarié qui travaille le dimanche voit sa vie sociale et familiale altérée (...). Une perte de sociabilité que le jour de repos en semaine ne permet pas de compenser. »
D'ailleurs, le fameux repos compensateur ne compense rien puisque les activités sociales sont deux fois moins importantes en semaine que le dimanche.
Enfin, les chercheurs soulignent que :
« le travail dominical a des conséquences plus importantes que le travail en semaine, notamment sur les temps familiaux. (...), la perte de sociabilité parents-enfants, "toutes choses égales par ailleurs", est ce jour-là "quasiment multipliée par deux" »
Au vu de ces éléments, le travail dominical contribue à la perte de lien entre les parents salariés et leurs enfants. Aussi, un nombre croissant de ces derniers risquent d'être abandonnés à eux-mêmes avec pour conséquences la perte de repères et la déscolarisation, voire la délinquance...
Ainsi en cédant aux sirènes du dieu Capital pour banaliser le travail dominical, PS et LR mènent main dans la main des politiques qui vont à l'encontre de l'intérêt général, ce qui n'est pas pour déplaire au Front National dont militants et sympathisants exploitent le moindre fait divers...