Je viens d’avoir récemment l’occasion de comparer les niveaux de santé de deux milieux naturels fort différents : mon village dans une ile atlantique verdoyante quoique très dédiée à la vigne et mon autre village en grande banlieue parisienne Sud verdoyante également ( en bout de vallée de Chevreuse).
Dans le jardin de mon ile ,juillet n’a pas été ni très chaud ni trés arrosé…Mais j’ai entendu les roucoulements des tourterelles , piailler martinets et hirondelles et plein d’oiseaux venaient dans mes deux grandes tonnelles ou picorer autour de la table les miettes des repas et il ne s’agissait pas que de moineaux …..
Dans mon jardin banlieusard , il en va tout autrement quoiqu’il soit bien plus arboré voire touffu …Je n’entends ni ne vois plus les merles , grives ,loriots etc. d’ il y a dix ans ….Les tourterelles et les pigeons ramiers se sont faits rares et chose étrange , les pies qui leur faisaient guerre ont-elles mêmes presque disparues cet été …Ou sont passés les mésanges , les rouge- gorges et les nombreux moineaux d’il y a quelques années ?????
Quant aux vignes grimpantes très anciennes de mes murs et pergolas , très fournies en raisin et qui recueillaient merles et étourneaux , pour l’instant je n’y vois même pas encore guêpes et abeilles car les grappes ne sont pas encore mures …..
Le désert d’oiseaux …Vous répèterais-je……
En revanche , mon jardin voit très souvent passer divers chats dont je suis incapables de dire s’ils sont harets , retournés à l’état sauvage , ou divagants car leur maitres partis en vacances les ont lâché dans le jardin avec un « Démerde toi pour 15 jours !!!! » Le comble a été de subir un chat monté sur une partie basse de la maison et se promenant sur les toits puis sur ma véranda pour entrer par une fenêtre ouverte du premier étage …..Je ne lui ai pas cassé le balai sur le dos mais il doit encore avoir en mémoire le hurlement que j’ai poussé (j’ai une voix capable d’ordonner les commandements de défilé ou de tir à un escadron complet d’artillerie !!!!)