Feed the Beast // Saison 1. Episodes 9 et 10. Be My Baby / Fire.
SEASON FINALE
Je sais bien que certains trouvent leur compte dans Feed the Beast. Moi, j’ai réellement du mal. « Be My Baby » est un épisode sur le père : le bon, le mauvais et le tueur. L’épisode commence avec un flashback au moment où T.J. est né. Mais la séquence semble complètement déconnectée du reste de Feed the Beast. Elle n’apporte rien de neuf en plus de ça et c’est bien dommage. C’est une séquence qui nous permet de voir ce qui au fond a les moyens de rendre Tommy heureux mais c’est loin d’être suffisant à mes yeux. Après avoir vu la relation entre Dion et Rie, Tommy commence à suspecter le fait qu’il n’est pas le vrai père de T.J. alors il demande à recevoir des tests de paternité afin de savoir si son fils est vraiment son fils et donc pas celui de Dion. S’il y avait un tel rebondissement, Feed the Beast se ridiculiserait un peu trop à mon goût. Une bonne partie de l’histoire de « Be My Baby » se concentre sur T.J. et dans un sens c’est la pire chose qui pouvait arriver à Feed the Beast. Que cela soit la paternité ou encore sa décision de prendre un flingue à l’école pour se défendre est un peu too-much.
C’est bien là le problème que j’ai avec Feed the Beast. L’histoire de T.J. a beau être intéressante, elle n’apporte rien à un épisode de la fin de la saison. Andre a beau être le méchant que T.J. redoute (et qui est même capable de prétendre être Rie au téléphone ou encore ruiner le mémorial en sa mémoire), cela ne méritait pas vraiment de telles mesures. Les relations père/fils ne sont pas spécialement intéressantes dans Feed the Beast. En tout cas, il manque un petit quelque chose là dedans qui aurait pu permettre à la série de fonctionner (mais ce n’est pas totalement le cas pour le moment). Pour ce qui est du détective Giordano, rien de neuf non plus dans cet épisode et c’est bien dommage. Après tout ce n’est pas comme si Feed the Beast était incapable de surprendre. A côté de ça, le dernier épisode de la saison, « Fire », est un peu plus intéressant que « Be My Baby » mais pas spécialement le meilleur de tous. En effet, il y a cette impression d’un épisode indigeste car plein de trop de choses à la fois et puis une évolution de l’histoire pas plus satisfaisante que ça. Dans cet épisode, tout le monde réalise qu’ils se connaissent. Le Bronx de Feed the Beast semble être le lieu où une douzaine de personnages se connaissent mais ne savent pas qu’ils se connaissent.
Tout d’abord, Marisa dit à Dion que le détective Giordano, le sale flic, est son père. Puis Tommy et Pilar se rendent compte qu’ils connaissent tous les deux la Tooth Fairy. L’intérêt ici est de voir que Dion et Tommy voient cet homme comme un gangster et Pilar comme quelqu’un qui est passionné par les restaurants. Il y a certaines morts qui n’apportent rien mais qui font le ménage. Celle de Giordano permet de faire un peu le ménage au milieu d’un casting qui n’a pas toujours tout compris. Il y a tellement d’intrigues dans ce dernier épisode que j’ai eu l’impression de voir trois épisodes de Feed the Beast en un seul et c’est bien là le problème. J’aurais justement apprécié que la série ne fasse pas quelque chose de ce genre là. Finalement, avec un manque cruel de surprises, Feed the Beast tente de nous offrir un dernier épisode riche en histoires gérées en même temps sauf que le résultat est complètement différent. Tooth Fairy est un personnage qui reste terriblement caricatural. J’ai toujours envie de rire quand je le vois et je n’ai pas envie de craindre pour la vie de chacun des personnages de cette série. Encore moins pour les héros car l’on sait pertinemment que Feed the Beast ne peut pas tuer ses deux héros. Que serait le Thirio sans son cuisinier et son sommelier.
Note : 4/10. En bref, la fin reste ironique et boucle la boucle.