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Crédit : euro/dollar par Shutterstock
Toutefois, la politique américaine ne devrait pas changer à court terme, Janet Yellen souhaite en théorie toujours monter les taux ce que William Dudley a encore répété aujourd’hui laissant même entrevoir une hausse de taux en septembre ce qui a eu un impact immédiat haussier sur le dollar index. Aussi, si cette option devait être étayée pour septembre, voire pour la fin de l’année, alors que les probabilités de hausse de taux ne dépassent toujours pas 50% en décembre au vu des Fed Funds, le dollar américain en profiterait sûrement. Graphiquement, la paire la plus traitée au monde est à la croisée des chemins. En effet, cette dernière est haussière à court terme mais baissière à moyen terme, quid de la suite ? Techniquement parlant, un élément plaide pour la baisse. Lorsque nous étudions l’EURUSD depuis le début de l’année 2016, nous constatons que la paire a évolué à la hausse dans un canal (ici en bleu) à moyen terme, avant d’en sortir suite au Brexit. Aussi, la hausse récente a mené la paire sur l’ancienne borne basse du canal haussier, réalisant un parfait pullback sous résistance. En d’autres termes, en cas d’accélération haussière au-dessus des 1,132 (plus haut du jour), les acheteurs pourraient garder la main jusqu’aux 1,14, résistance de moyen terme avant les 1,161 (plus hauts annuels). À contrario, si le dollar américain devait rebondir entraînant un retour des cours sous 1,12, la hausse du jour pourrait être considérée comme un piège acheteur avant une reprise de la tendance de moyen terme, la baisse.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est tratégiste pour CMC Markets.
