Magazine Culture

Critiques Séries : BrainDead. Saison 1. Episodes 7 et 8.

Publié le 18 août 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

BrainDead // Saison 1. Episodes 7 et 8. The Power of Euphemism: How Torture Became a Matter of Debate in American Politics / The Path to War Part One: The Gathering Political Storm.


J’aime bien BrainDead car même derrière toutes ses conneries et ses instants les plus ridicules, elle n’en reste pas moins ce que l’on nous a vendu depuis le départ : une satire politique avec un angle SF. Certes, ce n’est pas aussi fada que le Mars Attack de Tim Burton mais franchement je dois avouer que je m’attendais aussi à ce que cela se déroule de cette façon. BrainDead continue d’utiliser les éléments narratifs et de mise en scène de The Good Wife, ce qui est presque embêtant dans le sens où cela ressemble trop à la précédente série des King sans ressembler totalement à cette série. Après l’épisode 1.07 (car je ne vais pas épeler à nouveau le titre qui est d’une longueur abyssale), la question est de savoir si Luke croit enfin Laurel sur cette histoire de cerveaux infectés. Et puis il y a Mike, le stagiaire. Le pauvre, il ne méritait pas d’avoir la tête qui explose comme on fait tomber une pastèque dans un supermarché. Les gens infectés utilisent la paranoïa et d’autres terribles qualités qui sont déjà dans la culture américaine dans le but de faire évoluer leur propre histoire. Ce que l’on peut se demander aussi c’est comment il y a de gens infectés avec une reine dans leur tête, ce qui leur permet de choisir qui va être infecté par la suite.

Laurel était de son côté assez calme alors qu’elle attendait juste d’être torturée. C’est étrange mais cela colle parfaitement avec le côté surréaliste de BrainDead. BrainDead n’est pas une série avec un angle réaliste qui veut nous raconter une histoire à laquelle on peut croire, mais elle sait utiliser notre paranoïa la plus enfouie. Après tout, même celle des fourmis. J’ai toujours pensé que les fourmis pouvaient nous tuer car elles sont suffisamment nombreuses pour anéantir l’humanité dans son sommeil. Mais peu importe, après cette transgression qui ne va pas servir à grand chose, le récit continue de creuser son histoire et ses révélations même si tout n’est pas toujours si simpliste que ça. L’une des choses les plus drôles dans cet épisode c’est tout de même le duo formé par Gareth et Rochelle. Les deux forment un duo tellement drôle que je ne pouvais pas demander mieux de la part. Rien que la séquence du vote à l’assemblée était vraiment hilarante. La série s’amuse quand il le faut mais ce n’est pas suffisant. Il faudrait tout de même un peu plus que quelques séquences de ce genre là alors que BrainDead mérite de se transformer en une vraie comédie. Avec le cliffangher de l’épisode 1.07, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à une telle révélation. Le fait que le père de Laurel soit infecté est intéressant.

« My dad is a bug » - Laurel

Non seulement Laurel découvre dans cet épisode que son père avait été diagnostiqué pour la maladie de Parkinson mais qu’en plus de ça il a été soigné par son infection. Mais le nouveau père que Laurel vient de gagner est loin d’être un gentil. Ce n’est pas surprenant de voir que la seule chose que les bestioles cherchent est la guerre. On découvre aussi dans l’épisode 1.08 que les gens infectés ont des relations sexuelles. C’est d’ailleurs assez drôle dans le sens où je ne m’y attendais pas du tout. Rochelle et Gareth continuent de leur côté d’être les meilleurs éléments de l’histoire de BrainDead. J’adore ces deux personnages et le duo qu’ils forment n’a rien d’égal dans la série. En plus d’être deux solides acteurs incarnant deux très bons personnages, c’est une série qui démontre sa capacité à s’amuser. Rien de mieux. Après tout, quand on voit Rochelle se battre dans son appartement avec un morceau de dinde dans le frigo face à un homme infecté, on en peut pas plus rire que ça. Finalement, BrainDead continue de se renouveler et de proposer des nouvelles choses assez funs par moment et un peu plus touchantes à d’autres. Notamment pour Laurel et Dean, son père. Mais on ne pouvait pas demander moins de la part de cette série tant son histoire continue d’avancer. Bien que BrainDead ne connaîtra jamais de saison 2, j’ai hâte de découvrir la suite.

Note : 7/10 et 5.5/10. En bref, même si la série reste assez médiocre par moment, le fun de l’épisode 1.07 relève le niveau.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog