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La terre en 2075

Publié le 20 août 2016 par Blanchemanche
#rechauffementclimatique

Nous sommes en 2075 en Europe et en Afrique. Le réchauffement climatique.
La terre en 2075
En 2075, le niveau des océans a augmenté, ravageant les cultures, inondant nombreux pays, régions et îles. Les réfugiés climatiques se comptent par millions.
Le continent africain est devenu un immense désert. Le soleil brûle tout. Plus rien ne pousse. La population, dont Idrid et Faouzi constituent un exemple, est poussée à l’exode. Le Nord se trouve alors confronté à l’arrivée massive de millions de réfugiés venus du monde entier. Des millions d’apatrides qui se rassemblent dans des camps où les candidats à l’immigration sont choisis selon des critères drastiques : état de santé conforme aux normes européennes, jeunesse, force physique et caractère docile…
Les grandes villes du monde ont interdit l’automobile; les grands axes sont occupés par des lignes de tramways et recouverts de bâches blanches pour limiter les effets dévastateurs d’un ensoleillement quasi-permanent. 80% de la population mondiale vit désormais dans les villes.
Dans le bordelais, l’augmentation de la température, le manque de pluie et les invasions de crickets mettent en péril les vignobles qui se transforment progressivement en orangeraies… Et même les orangeraies n’ont plus assez d’eau. Ailleurs, c’est la pluie qui fait des ravages, menaçant les digues, inondant des villes.
Dans le grand Nord, 100 000 km de banquise disparaissent chaque année. La fonte des neiges a ouvert une nouvelle route maritime entre le pacifique et l’atlantique. La pollution, les guerres, les changements climatiques, la déforestation ont eu raison de 40 % des espèces animales. L’eau, denrée rare, est devenue l’objet de guerres.

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou réchauffement global, est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère terrestre, mesuré à l’échelle mondiale sur plusieurs décennies, et qui traduit une augmentation de la quantité de chaleur de la surface terrestre. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis le début du XXème siècle. 


Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier rapport du Giec indiquent que la température de surface du globe est susceptible d’augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXème siècle. Les différences entre les projections proviennent de l’utilisation de modèles ayant des sensibilités différentes pour les concentrations de gaz à effet de serre et utilisant différentes estimations pour les émissions futures. 
La plupart des études portent sur la période allant jusqu’à l’an 2100. Cependant, le réchauffement devrait se poursuivre au-delà de cette date, même si les émissions s’arrêtent, en raison de la grande capacité calorifique des océans et de la durée de vie du dioxyde de carbone et des autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère. 
Des incertitudes sur la hausse de température globale moyenne subsistent du fait de la précision des modélisations employées, et des comportements étatiques et individuels présents et futurs. Les enjeux économiques, politiques, sociaux, environnementaux, voire moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nombreux, à l’échelle internationale, ainsi que des controverses. Néanmoins l’impact économique, sociologique, environnemental voire géopolitique de ces projections est globalement négatif à moyen et long terme . 

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