Depuis ma mise au vert dans les Côtes de Meuse, particulièrement bénéfique pour la décontraction de mes neurones soumis à des cadences infernales pour cause d’actualités quotidiennes soutenues, les candidatures à la candidature suprême s’égrainent de manière monotone. Les plus récentes, celles de Hamon, Duflot, Montebourg, viennent s’ajouter à celle, encore floue, de l’actuel Président. La liste était pourtant déjà bien longue, rien qu’ aux primaires du seul PS : Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Luc Benhamias, François de Rugy… sans compter Filoche qui se déclare candidat « de toute la gauche » (rires). Ne manquent plus que les fantoches Macron et pourquoi pas le spartiate Valls ou la gangrène DSK tant qu’on y est ? Je ne sais pas pourquoi (suis-je le seul?), mais j’ai vraiment du mal à considérer aucune de ces candidatures comme réelle et sérieuse. Peuvent-ils encore convaincre quelqu’un, hormis leurs proches ? Pathétique et introuvable démocratie… Devant tant d’inanité politique, la place semble libre pour un homme ou une femme forts, candidats providentiels d’un passé qu’on pensait révolu … Notre société mérite pourtant mieux, un autre modèle plus conforme aux attentes populaires, et plus respectueux de l’esprit démocratique. Mais comme d’habitude, nos « élites » (sic) politiques sont en retard d’une innovation, à laquelle la majorité me semble pourtant acquise. En tous cas bien davantage qu’à ses candidatures étriquées qui ne provoquent globalement, au mieux, qu’un silence gêné ou une indifférence – à peine – polie.
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