Tout cela me fait penser à une bien meilleure façon de financer les Jeux Olympiques. Celle-ci consisterait à voir une prise de contrôle du Comité International Olympique (CIO) par les différentes nations et fédérations sportives impliquées, afin de payer les coût d'infrastructure et d’opérations nécessaires pour construire faire fonctionner un site olympique.
La charge serait calculée sur la base du nombre d'athlètes et de responsables que chaque fédération nationale envoie aux Jeux. Dans le même temps, le nouveau consortium aurait accès à tout l'argent des sponsors qui va pour l'instant garnir les poches du CIO et mettrait tout cela en commun dans un même budget global. Si les Jeux font des bénéfices, les fédérations se partagent l'excédent.
Comme l'inverse ne serait acceptable pour personne, cela garantirait que les Jeux ne perdent plus jamais d'argent, que les anciennes facilités soient beaucoup plus facilement « recyclables » et que le CIO n'a plus la tentation de s'en mettre plein les poches comme l'a si bien fait la Fifa.
Enfin les Jeux passeraient ainsi à une vitesse de croisière raisonnable tant sur le point de leur coût total que sur l'ensemble de leurs prestations, en stoppant l'escalade en tout genres à laquelle nous avons assisté au cours de ces dernières décennies.
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