Pistes de storytelling des JO

Voilà, les JO de Rio sont terminés. Nous sommes nombreux a avoir suivi ce mois de compétitions. J’ai été de ces spectateurs attentifs, pour le sport (du moins certaines disciplines) et pour le storytelling.

Il y avait effectivement de quoi pouvoir rassembler de nouvelles histoires à pouvoir raconter dans un contexte professionnel, au-delà de la seule performance sportive, évidemment. J’en ai déjà parlé avec l’histoire du nageur Anthony Ervin.

Quel est ce storytelling des JO utilisable en entreprise ?

Le storytelling inutilisable des JO :

Avant de pointer les perles utilisables professionnellement, penchons-nous un peu sur le storytelling inutilisable : de belles histoires, mais sans portée, du moins sur le terrain qui nous intéresse. Ainsi, la médaille d’or du couple de boxeurs français Tony Yoka et Estelle Mossely. C’est une belle histoire et… c’est tout. Il y aurait peut-être du sens à trouver pour le monde de l’entreprise dans leur histoire, mais il faudrait alors s’éloigner de leur histoire de JO. C’est très différent pour cet athlète chinois qui a demandé en mariage sa fiancée tout juste médaillée, sur le podium. Là, le message est pertinent pour l’entreprise, notamment pour montrer qu’on peut casser les codes y compris pour les thèmes les plus solennels.

Le storytelling utilisable des JO :

Le médaillé d’argent du marathon éthiopien Feyisa Lilesa a, en faisant le geste des opposants au régime éthiopien particulièrement répressif a assumé une prise de position particulièrement risquée, délivrant un message de courage. Comme quoi, on peut avoir les honneurs, la gloire et ne pas se contenter d’une cage dorée pour autant. L’histoire des cyclistes sur piste chinoises dont le casque était orné de dessins inspirés de masques de l’opéra de Pékin (2 mois de travail pour les réaliser !) montre, elle, que l’on peut toujours mettre une touche de beauté dans un univers complètement axé sur la force brute.

Le match de beach-volley entre une Egyptienne voilée et une italienne en maillot de bain illustre pour sa part la diversité et la tolérance.

Ou encore l’histoire de cette Ethiopienne qui perd une de ses chaussures en pleine course de 3000m steeple et qui ne la remet pas pour éviter de perdre du temps. Le jury la repêchera pour la finale : la persévérance paye.

Et enfin, l’histoire du médaillé d’or ivoirien en takwondo, Cheik Cissé. Voici ce qu’il a déclaré : “C’est le travail qui a payé. […] Dans le dernier combat, j’ai appliqué la stratégie que l’on travaille à l’entraînement. Il restait juste quelques secondes et je suis incapable de dire ce que j’ai fait. […] Il faut que je revoie tranquillement les images. C’est magnifique. […]. Maintenant, je vais fêter cela au Fanta avec toute la famille !”. Comme quoi, la performance n’empêche pas d’en rester à des plaisirs simples.

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