Sont mignons au Conseil d’Etat vaudois. Ils ne savent même pas ce qui se passe dans leurs services et font semblant de ne pas avoir compris ce que disait le représentant de la police cantonale vaudoise dans le fameux reportage de Temps Présent.
Pourtant il y a très clairement déclaré que les flics vaudois étaient au courant de l’infiltration. Pas besoin donc d’être ancien juge cantonal chargé d’une enquête spéciale pour comprendre ce qu’il a dit. Sous-entendu en plus : et ça les arrangeait car ils partagent ainsi des informations, et qu’on leur fiche la paix svp.
Sauf qu’en 2004 et alors que la jeune et effacée “Sara Meylan” poursuivait ses activités au détriment d’Attac Vaud, le G 8 avait eu lieu depuis longtemps … une enquête externe c’est bien, mais contrôler ce qui se passe en temps réel serait nettement mieux.
Il y a des lustres que sociétés privées de sécurité et gentils flics officiels échangent des renseignements, ne serait-ce que dans la police citoyenne de proximité dans des zones comme la Côte notamment, et personne à Lausanne ne s’en émeut.
Et pourtant les surveillances diurnes et nocturnes exercées ressemblent de plus en plus à des violations de la sphére privée, car il y a bientôt un agent privé derrière chaque haie contrôlant le bikini de Madame X et la couleur des cheveux de Monsieur Z: tout ça sous prétexte et sous couvert de concept citoyen de lutte de proximité contre la délinquance dûment organisé et encouragé par la police cantonale …
Et puis, cette histoire c’est encore dans le giron de compétence de la radicale, blonde et pétulante Jacqueline, cheffe de la sécurité et patronne des flics, non ?