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Analyse : La faiblesse du Roi aux échecs

Publié le 28 août 2016 par Chess & Strategy @Chess_Strategy

"Il n'y a pas de sport plus violent que les échecs", Garry Kasparov

Les Blancs jouent et gagnent

Pour illustrer les propos de l'Ogre de Bakou, nous vous proposons une petite tactique extraite de la partie entre Mohr et Guidarelli de l'Open d'Opatija disputé en 2003. Cette partie instructive s'est achevée en 23 coups à peine par la victoire des Blancs. Dans le diagramme ci-dessous, les Noirs viennent de jouer leur Fou 22...Fd7.

Un motif est un point faible de la position de l’adversaire qui permet la réussite d’une combinaison. La position exposée du Roi est un des facteurs combinatoires les plus importants aux échecs.

Examinons cette position: quatre pièces blanches visent ostensiblement le Roi noir qui se trouve dans un coin, ses trois cases bloquées par ses pièces (pion h7 et Cavalier g7) et par le puissant Fou d5.

Vient alors l’idée Cg6+ et si hxg6 Dh6+. Oui mais sur Cg6+, les Noirs répondront Dxg6. D’où l’idée de dévier la Dame noire par un sacrifice 1.Txd7!! Dxd7 sinon les Blancs sont facilement gagnants 2.Cg6+ hxg6 3.Dh6 mat

A retenir de cet exercice de tactique

L'utilisation de la déviation aux échecs qui consiste à détourner une pièce ou un pion de ses fonctions défensives essentielles. C’est un procédé extrêmement fréquent et relativement facile à détecter: il suffit de noter quelle pièce défend contre un mat par exemple pour chercher les moyens de la dévier.

Pour aller plus loin: nous vous conseillons l’étude du livre d’Emmanuel Neiman L’œil tactique : l’entraînement à la combinaison


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