Coucou la blogo!
Oui, je reviens ENFIN pour ces reviews cinés qui stagnent sur le blog. En commençant par un film qui arrive seulement dans vos salles mais que j’ai vu début juillet avec Chettebi en Irlande. Ce film, c’est The Nice Guys, dernier-né du génial Shane Black.
Comme toujours, je ne spoile rien!
Howland March est détective privé. Le meilleur selon ses termes, le pire selon sa fille Holly, treize ans. Lorsqu’il est engagé pour retrouver la trace d’une célèbre actrice porno, il ne se rend pas encore compte que cette affaire et sa rencontre avec la petite brute Jackson Ealy vont faire de sa vie un enfer…
Vous connaissez mon amour pour la cinématographie de Shane Black. Je vous ai déjà assez parlé de Kiss kiss, Bang bang, pour que vous compreniez que ce film-ci était un must-see pour moi, surtout après avoir vu la bande-annonce.
Verdict? Tout à fait dans la lignée du suscité KKBB, The Nice Guys est construit sur une ribambelle de gags tous plus savoureux les uns que les autres, l’esprit 70s en plus.
Et surtout, comme le précédent film toujours, il se repose sur des personnages principaux complètement nuls, nazes, relous, choisissez par vous-mêmes, mais qui en fait sont méga attachants.
Russell Crowe a pris environ 30kg pour jouer Mr Ealy, brute épaisse au cœur d’ours en peluche, et j’ai adoré son personnage de faux connard.
Angourie Rice, qui incarne Holly, a débuté sa carrière sur un film bien particulier qui, je l’espère, montrera au monde à quel point elle a du potentiel!
Mais les deux se font gentiment dévorer par le travail de Ryan Gosling, beau gosse de service d’habitude, qui ici sert un Howland March juste excellent de nullité et de cutitude. Un paradoxe qu’il est impossible de résumer tant ce jeu est juste…génial.
Bref. The Nice Guys ne plaira pas à tout le monde, vu son style gangster-buddy-movie, mais si vous aimez Shane Black et si vous ne vous prenez pas au sérieux, foncez!
Note: 9/10 (scénario: 9/10 – jeu: 10/10 – BO: 8/10 (70s powa!) – comédie: 9/10)