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[CLASSEMENT] - 1 - The Leftovers (Saison 2)

Publié le 11 septembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Si j’ai détrôné The Americans cette année c’est pour mettre The Leftovers. La série m’a tellement surpris cette année que je ne pouvais pas ne pas marquer le coup. Damon Lindelof démontre à merveille qu’il est capable du meilleur… quand il le veut bien. Il y a une vraie dualité chez l’homme entre sa capacité à se faire détester et adorer pour plus ou moins les mêmes choses. Il a écrit la saison 1 de The Leftovers et maintenant la saison 2. Sauf que les deux saisons, bien que complémentaires, n’ont pas forcément grand chose à voir. La saison 2 n’est plus autant concentré sur un personnage et désormais l’histoire des Guilty Remnants est presque terminée. Il y a quelques retours sur ce groupe de personnages, mais tout a changé malgré tout. La structure est donc totalement différente. Mais chacun des personnages présentés dans la saison précédente trouve une certaine forme de rédemption ici. La saison est bouleversante, étrange mais intrigue toujours autant. Le fait de se concentrer sur un personnage en particulier me plaît, cela permet d’aller en profondeur dans ce qu’ils pensent. On change aussi de lieu, certains personnages ont disparu de l’histoire, l’évolution est la bienvenue dans une série dont la première saison avait relativement divisé. Si j’avais su apprécier les débuts de The Leftovers, je n’avais pas été aussi conquis qu’ici.

The Leftovers l’avait annoncé dès ses débuts, elle ne répondra pas à la question de la disparition, enfin aux questions métaphysiques que cela devrait imposer. Non, le but de The Leftovers est de se concentrer sur le présent et le futur, et donc les conséquences de ces disparitions sur le monde et la personnalité de chacun. L’an dernier (et encore un peu cette année avec Miracle), la série parlait de radicalisation religieuse (ou plutôt de foi) et politique, ce qui a su impliquer tout un tas de bonnes surprises par la suite. The Leftovers est aussi une série qui nous invite à la réflexion, sur ce que l’on serait capable de faire dans ce genre de situation. Serait-on individualistes ou bien tout le contraire ? On se rend compte de la difficulté de vivre heureux dans un monde où le montrer est déjà un signe pour nous passer la corde au cou. La série utilise aussi avec beaucoup d’intelligence la musique. Si les fonds sonores sont toujours très bons, avec une place toute particulière qui est laissé au piano, j’aime beaucoup l’utilisation de titre comme Where is my Mind sex Dixies. Finalement, Damon Lindelof a su conjurer le sort d’une saison 2 pour une très jolie série qui prouve qu’elle en a dans le ventre et qu’elle n’est pas prête de nous lâcher alors que la saison 3, prévue pour être la dernière, arrive prochainement.


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