Agents Presque Secrets // De Rawson Marshall Thurber. Avec Dwayne Johnson, Kevin Hart et Amy Ryan.
Rawson Marshall Thurber revient. On lui doit quelques comédies qui ont su marquer à leur façon les spectateurs : Dodgeball même pas mal ou encore Les Miller (et un second volet est en préparation). C’est Ike Barinholtz (The Mindy Project), David Stassen (The Mindy Project) et Rawson Marshall Thurber (Dodgeball même pas mal) qui ont signé le scénario de cette comédie d’action qui ne vole pas forcément haut mais qui a malgré tout ses bons moments de comédie. C’est avec un buddy movie bon public que l’on se retrouve en pleine période estivale. Dans un sens c’est pile poil ce qu’il fallait pour bien terminer l’été. Les aventures de ces deux personnages sont suffisamment drôles par moment pour que l’on n’ait pas l’impression de passer un mauvais moment. Mais d’un autre côté, il y a un sacré problème de rythme qui casse l’ambiance et nous donne l’impression que finalement Agents Presque Secrets n’était peut-être pas une si bonne idée que ça. Sans compter sur les bons sentiments, presque omniprésents qui tentent de donner une certaine forme de sens à l’ensemble sans parvenir à faire grand chose de neuf pour autant.
Un ancien geek devenu agent d’élite à la CIA, revient chez lui à l’occasion de la réunion des anciens du lycée dont il était à l’époque le souffre-douleur. Se vantant d’être sur une affaire top secrète, il recrute alors pour le seconder le gars le plus populaire de sa promo d’alors, aujourd’hui comptable désabusé. Avant même que notre col blanc ne réalise ce dans quoi il s’est embarqué, il est trop tard pour faire marche arrière.
Je ne m’attendais pas au fil de l’année, loin de là, et le duo me laissait plutôt confiant mais le résultat n’est malheureusement pas toujours à la hauteur des attentes. Heureusement d’ailleurs que Kevin Hart est dans les parages pendant que Dwayne Johnson est surtout là pour agiter ses muscles, rien de plus. Kevin Hart porte plutôt bien les aspects les plus comiques de la série, avec un humour potache comme il se doit, dans le but d’éviter le nanar absolu. Mais l’on reste très loin d’un bon Bad Boys de Michael Bay. Il ne se passe pas du tout la même énergie entre les personnages et l’intrigue est très étrangement narrée. Disons que le film est parsemé de moments où l’on a l’impression qu’il ne sait pas dans quelle direction il va bien pouvoir réellement aller. Du coup, on passe de séquences d’action à des moments de vie profond, très profond. Ainsi, Agents Presque Secrets n’est donc pas un divertissement parfait mais il saura régaler les papilles en demande d’un petit film d’action sans prise de tête (et ce même si je préfère aller voir Mechanic Résurrection). Agents Presque Secrets ne pousse donc pas nous neurones au maximum et c’est presque dommage que le scénario ne soit pas un poil plus efficace car cela aurait probablement pu donner un solide film si le rythme avait été bon.
Note : 5/10. En bref, une petite comédie qui ne mange pas de pain malgré un rythme assez douteux.