Frappe sèche, maîtrise des tempos et contre tempos, des breaks ; belle prestation globale en visuel et jeu avec le public. Que du bonheur. Chaque batteur a son style, ses qualités et défauts ; on choisit d'être emporté ou critique. Ce genre de technique a ses limites, on dira qu'elle convient pile poil à du jazz-rock, type Billy Cobbham ou Toto. Manque de cymbales sans doute, manque total d'impro, chaque coup de baguette étant millimétrique. On est ici dans une aridité rythmique, celle d'un professionnel qui mélange les cartes sous vos yeux et que vous n'arrivez pas à suivre. Tant de technique = tant d'éblouissement. C'est une équation. Ce manque de faiblesse tue-t-il la musique ?