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Nicolas Sarkozy vire climato-sceptique

Publié le 15 septembre 2016 par Blanchemanche
#climatosceptique
SYLVESTRE HUET
«Cela fait 4 milliards d’années que le climat change. Le Sahara est devenu un désert, ce n’est pas à cause de l’industrie. Il faut être arrogant comme l’Homme pour penser que c’est nous qui avons changé le climat… ». Voila, ce que, selon Hervé Nathan, un journaliste de Marianne, Nicolas Sarkozy, entre autres perles, a lancé devant un auditoire de chefs d’entreprise.
Nicolas Sarkozy tombe t-il le masque ? En situation de chef de l’Etat, il ne s’est pas senti en mesure de contredire les résultats des travaux scientifiques accomplis par les chercheurs employés de… l’Etat. Et n’a pas cru bon de se retrouver en mauvaise compagnie. Celle des menteurs, truqueurs de graphiques et bonimenteurs à la Claude Allègre (lire ici pour en retrouver le détail). Il est d’ailleurs significatif de le voir reprendre des astuces rhétoriques typiques des désinformateurs. Certes, le Sahara est devenu désertique il y a environ 8.000 ans, chassant les éleveurs de bétail qui y ont laissé des gravures rupestres. Et l’homme n’y était pour rien (c’est la mécanique céleste). Mais y a t-il un rapport avec le changement climatique en cours, provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre ? Aucun, et Nicolas Sarkozy, qui est tout sauf un ignorant et un imbécile, le sait parfaitement.
Les abîmes dangereux
Mais voila : la rengaine climatosceptique est susceptible de lui rapporter des voix. Et cette rengaine plait aux oreilles de nombreux patrons (sauf ceux qui produisent des technologies permettant économies d’énergie ou production d’énergies non carbonées) parce qu’ils ont bien compris qu’une politique climatique sérieuse suppose de mettre en cause le consumérisme, la publicité, les inégalités sociales et de mettre au premier rang des critères de choix de gestion des visées sociales et écologiques de long terme qui contredisent la course au profit immédiat. Devant eux, il y va donc de son couplet en ce sens.
Les propos de Nicolas Sarkozy montrent vers quels abîmes dangereux la réduction de la politique à l’affrontement pour « être » au pouvoir et non pour conduire des programmes d’actions susceptibles de résoudre les problèmes des sociétés nous mène. La convergence des politiques économiques entre forces sociales-démocrates ou socialistes et forces de droite les pousse à chercher des oppositions sur d’autres sujets, du burkini au climat, au prix de déclarations « pousse au crime » et de la négation des résultats scientifiques.

Nicolas Sarkozy vire climato-sceptiquePendant ce temps… la Terre chauffe. Comme indiqué dans la note précédente du blog, le mois d’août 2016 a dépassé en température moyenne planétaire tous les mois d’août depuis… que l’on utilise des thermomètres. Il est ainsi le 280ème mois consécutif à afficher une température supérieure à la moyenne du 20ème siècle. La température moyenne de la planète est déjà supérieure de plus de 1°C par rapport à la période 1951/1980 et de plus de 1,2°C par rapport à la période pré-industrielle. L’objectif de se rapprocher de 1,5°C de plus qu’en 1750, gravé dans l’Accord de Paris, est donc d’ores et déjà inatteignable. Mais le retour au pouvoir de Nicolas Sarkozy ferait partie des décisions politiques susceptibles de contredire toute politique sérieuse en ce domaine.http://huet.blog.lemonde.fr/2016/09/15/nicolas-sarkozy-vire-climato-sceptique/

Climat : nouveau record planétaire en août

Nicolas Sarkozy vire climato-sceptiqueTempératures récentes et courbe depuis 1880, écart à la moyenne climatologique 1951 1980Comme les sept premiers mois de l’année, août 2016 détient le record de température annonce l’équipe Nasa/Université Columbia de New York. Malgré la décrue nette du phénomène El Niño dans l’Océan Pacifique tropical, 2016 devrait donc également décrocher la première place du classement, détrônant… 2015.Nicolas Sarkozy vire climato-sceptiqueAvec des températures planétaires supérieures de plus de 1°C à la moyenne climatologique, mesurée sur la période 1951/1980, les huit premiers mois de l’année 2016 ne font pas que représenter un record. Ils posent une question majeure sur l‘Accord de Paris signé à la COP-21. Et sur le sens des ratifications de cet accord,boosté par celles de la Chine et des Etats-Unis, intervenues récemment.L’affaire des 1,5°CDans cet Accord, en effet, les négociateurs ont introduit l’idée que le bon objectif, afin d’éviter un changement climatique dangereux pour les générations futures, serait de ne pas dépasser 2°C de plus que les températures non de la période 1951/1980 mais celle d’avant la Révolution industrielle – donc aux alentours de 1750 – et même de viser 1,5°C de plus seulement. Au point que le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, doit remettre un rapport sur ce fameux 1,5°C d’ici 2018.Lors de la Conférence de Paris, le groupe des pays les plus vulnérables aux changements climatiques, en particulier face à la menace de la montée du niveau marin, ont fait de cette formulation une condition sine qua non de leur signature en bas de l’accord. Il est assez aisé d’en comprendre les raisons réelles. Il s’agit, pour les pays les plus démunis, les plus pauvres et les plus vulnérables, de hâter le moment où ils pourront dire « nous sommes affectés par le changement climatique dont les pays les premiers industrialisés sont les principaux responsables, donc vous nous devez réparation dès maintenant ». Dépasser une limite en température planétaire peut représenter une manière simple de graver ce moment dans le marbre. Or, si l’on se donne un objectif à ne pas dépasser trop « réaliste », cette frontière sera franchie plus tard. D’où l’insistance sur ce nouveau chiffre de 1,5°C.Le suspense ne va pas durer trop longtemps. Pour une raison simple : même si l’Humanité toute entière se faisait hara kiri demain matin, le résultat de son action passée réchauffera de 1,5°C l’indicateur choisi (la température à un mètre au dessus des sols et à la surface des océans) par rapport à la période pré-industrielle. Pourquoi ? En raison de deux phénomènes quantifiés par les spécialistes. D’une part le potentiel de réchauffement des gaz à effet de serre déjà émis est d’environ 0,3°C. D’autre part, si les hommes disparaissent, leurs émissions de particules réfléchissantes disparaissent aussi, or, elles refroidissent l’indicateur d’environ 0,3°C. Rien ne peut donc éviter à la planète d’atteindre ce niveau de changement climatique.Un optimisme dangereuxIl est donc curieux d’entendre régulièrement des responsables politiques ou des négociateurs de l’Accord de Paris persister à présenter cet objectif comme s’il était véritablement atteignable. C’est là nier la science du climat pour la remplacer par un discours politique sans fondement. Les mêmes commettent souvent la faute, qui n’est pas uniquement une mauvaise traduction de l’anglais au français, de parler des « engagements » des pays qui signent puis ratifient l’Accord. Voire d’insister sur les « contraintes » qu’il comporte. Les Etats ont apporté à la Conférence des « INDC » –  Intended nationally determined contribution – qu’il est plus exact de traduire comme étant des « promesses ». Ces promesses portent sur le principal – donc les émissions de gaz à effet de serre ou l’aide à apporter aux pays les plus pauvres. Et elles « n’engagent »… que ceux qui y croient selon le célèbre adage d’un homme politique français peu recommandable. Quant aux contraintes, elles portent sur… la déclaration des émissions (par exemple).Tant pour l’objectif climatique que pour la nature des « promesses » des Etats, cette présentation force le trait, et peut déboucher sur un optimisme dangereux. Si l’Accord de Paris est le meilleur qu’il était possible d’obtenir en 2015, en conclure que l’essentiel du chemin vers une atténuation du changement climatique en cours à un niveau « gérable » serait une erreur gravissime. Même si les « promesses » étaient tenues, la trajectoire des émissions qui en résulte sur la période considérée – jusqu’à 2030 – nous conduit au moins à 3°C de plus que les valeurs préindustrielles. Et cette perspective vertueuse est peu probable au regard des décisions prises tant par les gouvernements que par les entreprises et les consommateurs. En outre les « promesses » de la plupart des pays pauvres sont faussement vertueuses puisqu’elles sont conditionnées par un niveau d’aide technologique et financier que les pays riches n’ont absolument pas l’intention de leur accorder. Elles sont donc peu crédibles… voire à ne surtout pas respecter lorsque l’on songe que l’Ethiopie propose d’émettre moins de GES par habitant en 2030 qu’aujourd’hui, ce que je ne souhaite pas aux Éthiopiens.http://huet.blog.lemonde.fr/2016/09/14/climat-nouveau-record-planetaire-en-aout/
SYLVESTRE HUET 6 DÉCEMBRE 2011 (MISE À JOUR : 1 SEPTEMBRE 2016)Logocnrs Le Comité d’éthique du Cnrs est lent, circonspect et pas vraiment soucieux de diffuser largement ses avis, lorsqu’il s’agit de climat et de Claude Allègre.C’est la première réaction qui vient lorsque l’on découvre que, fin novembre, dans une grande discrétion - sans que le service de presse du Cnrs ne bouge un doigt - le COMETS a publié son avis sur «Les aspects éthiques de la controverse sur le changement climatique». Dommage.Dommage, car ce texte suit une saisine du Comets par le Président du Cnrs,Alain Fuchs, en avril 2010 (lire cette note qui annonce cette décision). Une décision prise en réponse à l’Appel signé par plus de 600 scientifiquesspécialistes du climat, en réaction aux accusations publiques lancées contre eux par Claude Allègre, d’avoir construit non de la science mais une «imposture», d’avoir créé un systèmeLivrea allègre«mafieux» pour empêcher le fonctionnement normal de la science et d’avoir dupé l’opinion publique et les gouvernements.On pouvait donc espérer que le Comets produise un avis clair sur ce sujet. Malheureusement, pour savoir ce qu’il en pense, il faut se livrer à une exégèse pénible et une confrontation avec les actes et déclarations de Claude Allègre dont il a fait l’économie, pour rester poli. Car le texte de l’avis ne comporte strictement aucun exemple et ne propose que des considérationsgénérales et abstraites.La seule mention concrête du texte relève de la description du GIEC... et d’ailleurs elle n’est pas exacte. Le Giec est ainsi qualifié à tort de «Groupement intergouvernemental sur l’Étude du Climat» alors qu’il s’agit du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Au bout de plus d’un an de réflexions, on aurait pu attendre un peu moins d’imprécision sur ce point.La définition qui est donnée d’une controverse scientifique est : «La plupart du temps, la controverse scientifique naît de la mise en évidence d’interprétations divergentes d’observations ou de données inaccessibles aux expériences cruciales. Examinées pour elles-mêmes, ces interprétations font émerger des conflits de valeurs, de systèmes de pensée, de convictions. Ces conflits sont quelquefois reliés à des engagements idéologiques ou politiques, dont on aurait pu croire, du temps où triomphait le positivisme, que la science pouvait s’exempter. Une controverse se noue lorsque, sur fond de ces conflits, il est patent qu’aucun argument décisif en faveur d’une des thèses n’a pu être mis en évidence. De ce point de vue, elle exige une maturation et, à cette fin, il faut qu’elle ait les moyens de s’élaborer. Vouloir l’éviter est toujours contreproductif pour la communauté des chercheurs mais aussi pour la société tout entière. L’ouvrir et la rendre visible sont des gages de pacification, et en fait de progrès heuristique.» Temp 1880 2010Puis, voici le passage décisif de l’avis sur la controverse sur le changement climatique : «La mise en discussion des thèses controversées obéit à des règles souvent tacites, qui résultent du sens commun ou de l’expérience constitutive du jugement des chercheurs. A défaut de ces règles, une méthodologie peut être dégagée qui doit refléter la déontologie propre à la recherche scientifique. Cette déontologie est fondée sur la valeur a priori du jugement des pairs, dont la compétence établit la crédibilité, et aussi le respect du principe d’objectivité, le rejet du principe d’autorité et la confiance dans une éthique de la discussion soucieuse de vérité, de clarté et d’authenticité. En matière de changement climatique, la contestation de certaines des thèses avancées par une grande majorité de la communauté qui s’intéresse au climat est venue d’individus ou de groupes ne se reconnaissant pas dans cette communauté. Ce n’est pas un problème en soi si chacun fait la démonstration non pas de sa légitimité personnelle mais de la pertinence des arguments apportés à la discussion ou à la contradiction, suivant les règles établies de la communauté scientifique. En l’absence de tels éléments la controverse ne peut même pas être constituée. L’appréciation des pairs détermine l’évolution de la controverse qui perdure jusqu’à la mise au jour d’arguments déterminants, qui entraînent l’adhésion ou la disparition de courants de pensée dont les affirmations sont contredites par les observations.»Cette définition n’est pas mal du tout... mais trop polie ou trop naïve.► Elle sous-estime tout d’abord l’existence de controverses «chimiquement pures» qui peuvent exister sans la moindre intrusion d’un élément (conflit de valeurs, idéologies, convictions...) extérieur à l’activité scientifique au sens le plus strict qui soit : observation et mesures de faits de la nature et explications par modèles ou théories. Ainsi, la très longue controverse en astronomie sur la valeur de la constante de Hubble a longtemps buté sur la simple mesure initiale, qui avait sous-estimé l’importance de la métallicité différente des céphéïdes du Petit et du Grand Nuage de Magellan. Seule uneModelisation climatobservation nouvelle pouvait clore la controverse. Et je ne sache pas qu’une quelconque idéologie ou conviction extérieure à l’astrophysique ait été impliquée.Il existe de telles controverses en sciences du climat aujourd’hui. Elles portent par exemple sur la sensibilité du climat à l’augmentation de la teneur en gaz à effet de serre, sur la prévision de l’évolution de la Mousson africaine en climat réchauffé, sur l’ampleur des phénomènes climatiques dits «petit âge glaciaire» ou «Optimum médiéval», et bien d’autres sujets où les résultats de mesures ou de simulations ne sont pas univoques et soulèvent des discussions ouvertes entre scientifiques.Il eut été précieux que le Comets souligne que ces «bonnes» controverses ne sont justement pas celles qui agitent les autoproclamés climato-sceptiques et les médias.► Ces définitions auraient eu un impact plus important, en particulier sur les médias dont le Comets se plaint mais qu’il n’aide guère, si le Comité avait pris le soin minimum d’illustrer son avis de quelques bons «exempla» à l’instar des prêcheurs médiévaux qui savaient, eux, qu’un bon exemple vaut pédagogie pour la théorie.«Vérité, clarté, authenticité, refus de l’argument d’autorité, pertinence des arguments...» voici la liste des exigences du COMETS pour reconnaître la «bonne» controverse. Etait-il si difficile de citer des cas inverses ? Susceptibles d’éclairer les journalistes et les citoyens sur ce qui ne constitue pas une «bonne» controverse ?Par exemple, falsifier des valeurs sur une courbe de température ? Ici, et là,des exemples deGraphs faux allegretelles falsifications réalisées par Claude Allègre, dénoncées jusque dansScience pour la première, ce qui a conduit Claude Allègre à rectifier son graphique... mais sans changer le texte qui y fait référence. (à droite, graphiques truqués du livre de Claude Allègre).Par exemple, accumuler les mensonges sur les collègues et leurs travaux,comme démontré ici dans une intervention publique de Claude Allègre ?Par exemple, publier dans un livre grand public (Nouveau voyage au centre de la Terre) un graphique dont son auteur a avoué dans le cadre de la confrontation scientifique que ses intitulés de courbes sont faux, comme l’a fait Vincent Courtillot ?Il n’est pas lieu, ici de répéter ce que l’internaute trouvera sans difficulté sur ce blog ou ailleurs - voir le livre de Stéphane Foucart«Le populisme climatique». Mais puisque le COMETS avait à traiter non les controverses en général, mais celle liée au changement climatique, ce défaut total de référence à des actes et déclarations restera pour le moins étrange quant à ses motivations. Il est difficile de s’en tenir à cet aphorisme : «En l’absence de tels éléments la controverse ne peut même pas être constituée», qui voudrait signifier «comme Claude Allègre ou Vincent Courtillot n’ont pas suivi les règles de la »bonne« controverse... il n’y a pas de controverse». Allo Pilate ? (Ponce).C’est d’autant plus dommage que le Comets aurait pu, alors, séparer ce qui est totalement inacceptable dans le propos de Claude Allègre - ses mensonges et falsifications sur les sciences du climat - et ce qui doit être accepté comme une contribution au débat public légitime sur l’appréciation du risque climatique pour le futur, ses avis nombreux et variés sur l’économie, Al Gore, les éoliennes ou tout autre sujet où il ne s’agit pas de science à proprement parler. Je ne prétend pas que ses idées sur ces sujets sont un sommet de la pensée, mais elles ont droit de cité et ne peuvent être récusées selon ce que le COMETS admet comme critères d’une «bonne» controverse scientifique... justement parce qu’il ne s’agit pas d’une controverse scientifique. Ce refus du COMETS d’aider journalistes et citoyens à séparer les deux volets du discours de Claude Allègre rejoint curieusement la confusion que lui même organise.Le COMETS a écrit un petit paragraphe destiné aux directions de rédactions. C’est gentil de sa part et je le transmets à la mienne, qui a décidé de supprimer le service science du journal ainsi que l’espace qui était réservé à ces questions sérieuses depuis juin 2009.«De plus, la presse traverse actuellement une crise profonde qui remet en cause ses modes d’organisation face à la concurrence d’internet, espace extraordinaire de liberté mais aussi de confusion. A l’intérieur des rédactions des organes de presse, l’arbitrage se fait de plus en plus au profit de la polémique au détriment de l’analyse, vers l’information choc au détriment du suivi d’un dossier avec des mises à jour périodiques. Les journalistes ayant la compétence pour relayer une information à contenu scientifique se trouvent dans la position inconfortable de ne pas voir leur travail en profondeur reconnu, et donc mis en avant.»Une sélection de notes permettant d’aller plus loin :► Les gaz à effet de serre au plus haut (OMM).  ► Richard Lindzen est-il crédible ?► La protestation d’Académiciens contre le soutien de l’Institut à la Fondation créée par Claude Allègre.► La réponse du Cnrs à Claude Allègre.► Le sens de l’Appel des scientifiques et une explication s’élevant contre son interprétation erronée est diponible ici, avec une interview de Valérie Masson Delmotte.► La protestation de Louise Sime, glaciologue britannique, contre lescourbes bidons d’Allègre dans son livre.► La démonstration par le paléo climatologue Hakan Grudd du trucage de Claude Allègre sur sa courbe de  températures.Les autres débuggages sur le livre d’Allègre sont ici : le premier (mise en jambes), le second (spécial sergent recruteur), le troisième (spécial graphique faux), et le quatrième spécial comique. Le cinquième spécial graphiques.Lire ici un commentaire sur un éditorial de la revue Nature qualifiant le débat public sur le climat de «street fight»http://sciences.blogs.liberation.fr/2011/12/06/le-comite-dethique-du-cnrs-et-claude-allegre/

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