Euro 2008

Les irlandais n'ont rien pigé. normal et les anglais le savent bien qui au travers d'un roi encombré de ses rapaces leur désigna ce pays de pauvres comme une proie abordable. L'Europe fait semblant de reconnaître le résultat du référendum  négatif  comme une composante  de l'esprit démocratique  qui règne sur le continent. L'Europe est bonne fille mais il ne faut pas abuser, les dividendes n'attendent pas et l'Irlande serait bien inspirée, culotte aux genoux de faire son autocritique. allez ! que l'on se hâte de rassurer le banquier, lui même gestionnaire calamiteux, sur les us véritables de l'Europe des cadres. Ce continent de bouchers veut de l'obéissance, de la sentence et du verdict approprié. Qu'on lui donne ce qu'il veut et qu'il nous fiche la paix, nous qui ne voyons en lui, à présent, que le profit engrangé sur le lit honteux de notre soumission. Quel effet cela nous fait-il de nous réveiller chaque matin dans les "beaux draps"  douteux  de la prostitution idéologique ?  Aucun  !

Sommes nous soumis ? Oui nous le sommes sinon quoi,  comme en l'Espagne de 1936 nous serions brigadistes, en Irlande. Mais nous avons investit dans la pierre, nous épousons et procréons des gabarits pour l'uniforme, nous sommes amoureux, beaux comme l'antique, raclés comme des chanteurs de variétés, nous écumons le pavé en quête de célébrité (j'ai perdu un frère dans ce purin de la fame attitude !), nous fêtons, nous célébrons en bons pédophiles les mérites du jeune Môquet, nous nous gaussons du maladroit, prenons pitié de l'aveugle hémyplégique, nous nous bourrons la gueule à l'alcool national, falsifions les amies de nos amis, hurlons dans le stade de notre canapé pleine fleur, saccageons ce qui nous semble étranger et par le fait tout à fait méprisable, adorons les orchidées et les bonsaï et j'en passe mais nous nous reconnaissons, n'est-ce pas ? nous votons bien sûr, quand c'est la saison mais quand l'Irlande dit NON ! nous nous précipitons entre les bras de nos chers parents, vous savez bien ? Ceux qui nous mettent à la torture à chaque fois qu'ils disent je t'aime.

Sommes nous assez bien dressés ?

TINA : There Is No Alternative !