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Critiques Séries : Bull. Saison 1. Pilot.

Publié le 22 septembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Bull // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Bull est inspirée de la carrière du Dr Phil McGraw et CBS a pensé que c’était une bonne idée que d’en faire une série procédurale. Le résultat est tout autre. Créée par Paul Attanasio (Homicide, Gideon’s Crossing), Bull c’est l’histoire d’un homme qui sait tout. S’il sait déjà tout, à quoi bon faire une série. Michael Weatherly a quitté NCIS pour ça ? Sincèrement, j’ai des doutes sur la capacité à Bull de pouvoir rassembler. La série est fade, les dialogues sont téléphonés, les personnages sans envergures. Il n’y a en somme rien de bien palpitant là dedans à moins de venir chercher une série procédurale où il ne faut pas trop réfléchir. Mais c’est une malheureuse perte de temps, mais Bull ne cherche pas à être une mauvaise série. C’est justement là le problème. C’est juste une mauvaise série qui tente d’être différente, de changer un peu les habitudes des gens sans vraiment les changer. Je me demande si au fond la série sait réellement ce qu’elle veut être et ce qu’elle veut incarner. Quand on regarde ce premier épisode, on sent que Bull cherche surtout à faire monter la sauce du début à la fin. Notamment en donnant énormément la parole à son héros. Sauf que c’est là où cela ne fonctionne pas trop.

Le Dr Jason Bull est le brillant fondateur iconoclaste d'une firme spécialisée en conseils juridiques. Entourée de son équipe de personnes ultra compétentes, il se démène pour mettre en place de véritables stratégies pour permettre de faire pencher la balance de la justice en faveur de ses clients.

On sent aussi l’envie de mixer des trucs qui fonctionnent ailleurs afin de les injecter dans le scénario. Le mélange ressemble plus à une soupe lyophilisée qu’à quelque chose de digeste. Bien entendu, le Dr. Jason Bull est quelqu’un de sympathique. On a envie de lui faire des câlins car il est capable de tout pour réussir dans son boulot. Mais est-ce que l’on a encore envie de s’ennuyer devant des séries où tout réussi à tout le monde. Est-ce que le but d’un cas de la semaine est de passer par l’estomac comme un mauvais café ? Non. On a envie de digérer des choses un peu plus nourries, plus intelligentes. Bull dégorge alors son vocabulaire compliqué dans le but de nous dire qu’au fond elle connaît bien le sujet dont elle parle mais le résultat est assez cinglant. Tout cela est mis en scène de façon très cadré. Visuellement c’est assez laid, sans grande ambition. On retrouve tous les poncifs de la série de papy et mamie. Je suis d’ailleurs sûr et certains que vos grands parents vont adorer retrouver l’un des anciens héros de NCIS dans une série qui lui va pas si mal que ça. Car oui, Michael Weatherly n’est pas un acteur exceptionnel et Bull ne demande pas grand chose de lui. Le scénario est tellement plat que l’acteur peut laisser faire sa sympathie fonctionner à l’écran.

Je n’avais pas vu l’acteur depuis un sacré bout de temps (depuis les débuts de NCIS en somme) et je dois avouer qu’il a pris un sacré coup de vieux. Il est bien loin celui qui trustait dans les pages des magazines comme l’un des plus beaux acteurs de la télévision. La digression était inutile j’en conviens. Bull tente donc d’être une série à la mode mais elle est tout l’inverse. Elle reprend ce qui faisait le sel des procéduriers il y a près de dix ans quand The Mentalist & co sont apparus. CBS n’a peut-être pas cerné ce que les téléspectateurs veulent voir sur leur antenne. Ou alors ils ont compris mais ce n’est vraiment plus de mon ressort. Je n’irai malheureusement pas plus loin, je n’ai plus le temps de m’encombrer de trucs de ce genre là…

Note : 2/10. En bref, Bull a un capital sympathie mais c’est plat et ennuyeux à mourir. Je passe mon chemin volontiers.


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