Pendant un mois, plusieurs centaines de réfugiés se sont installés sous le pont du métro, entre Jaurès et Colonel-Fabien. Un mois de galère et d’attente. Attendre pour demander l’asile, attendre pour manger, pour boire. Parfois ne rien manger. Attendre pour se laver, pour se soigner… Et enfin, attendre l’évacuation. Le vendredi 22 juillet 2016, à l’aube, la préfecture démantèle le camp de Jaurès, éparpillant un millier de réfugiés dans des centres d’hébergement plus ou moins organisés. Et laissant des dizaines de personnes à la rue, en attendant que se forme le prochain camp de fortune…