La complaisance et la servilité de la presse socialisante et subventionnée pour la mairie de Delanoë et d'Hidalgo ne datent pas d'aujourd'hui. Mais elles ont atteint des sommets à l'occasion de la fermeture à la circulation de la voir Georges Pompidou, qui tourne au désastre.
"Fermeture des berges de la Seine : à Paris, le trafic automobile en voie d'évaporation"
Quel magnifique titre que voilà, bien mis en valeur le 23 septembre dernier par le quotidien de déférence !
A le découvrir, les braves lecteurs du Monde pourront croire qu'il s'agit du premier bilan de la fermeture de la voie sur berge Rive droite.
Ainsi, le miracle vanté par Hidalgo se produirait sous nos yeux et nous ne verrions rien, mécréants que nous sommes ... Car, ce que nous voyons, c'est un embouteillage homérique qui s'étend à de multiples axes de la capitale, comme le redoutait notamment la Commission chargée de mener l'enquête publique dont Hidalgo a décidé d'ignorer l'avis défavorable.
Et qui dit embouteillage dit pollution accrue.
Il faut donc au brave lecteur du Monde un peu de courage pour découvrir que le miracle de l'évaporation ne concerne pas cet axe, mais la Rive gauche et d'autres villes à l'étranger !
Quand on sait que les chiffres concernant la Rive gauche sont sujets à caution et que l'engorgement du trafic, notamment entre la rue Bonaparte et la Concorde est total, on est plus que sceptique. Quant à ce qui se passe dans certaines villes étrangères, cela résulte de politiques intelligentes et réfléchies qui couplent péage urbain et développement de modes de circulation alternatifs. Rien à voir avec les mesures brutales, autoritaires, mal conçues et sans substitution imposées par Hidalgo.
Dans le genre complaisant, le Monde vante aussi les mérites du gadget dit "Journée sans voitures", dans un style qui évoque l'agence Tass ou la Corée du Nord.
Un certain Olivier Razemon, blogueur hébergé par le journal, franchit des sommets d'irénisme : "Des enfants dans les rues de Paris, courant, jouant, pédalant, trottant, surfant… Des terrasses de café pacifiées, propices à la conversation. La « journée sans voiture » fait de la capitale une métropole apaisée, joyeuse, humaine. Une image exceptionnelle. Ce dimanche 25 septembre, Paris connaîtra de nouveau, de 11h à 18h, cette courte pause, loin du chaos urbain qui la caractérise les autres jours de l’année."
Les nécessités de la circulation dans une métropole internationale organisée de manière radio-concentrique depuis les Gallo-Romains sont purement et simplement ignorées par ce type de bobo décérébré qui imagine que la vie se réduit aux bacs à sable et terrasses de bistro.
Dernier subterfuge en date : Hidalgo va présenter au prochain Conseil de Paris des chiffres évoquant une baisse du nombre de véhicules par rapport aux prévisions ... dressés par les services de la Ville qui sont sous son autorité directe !
Aucune manipulation n'est trop grosse.
Nous préférons la saine réaction d'un lecteur à ces accès de démagogie : "(Hidalgo) n'accepte pas l'immobilisme tout en favorisant le bouchon permanent qui encombre Paris. Elle renonce à imposer le parking de sous sol ce permettrait de dédier la surface à la circulation. Elle ne fait rien contre les monstres camions et autocars. En dépit de toutes ces mesures, la circulation ne faiblit pas, on assiste seulement à un transfert du 4 vers le 2 roues, et donc d'un nombre de moteurs en augmentation, jusque sur les trottoirs."
Ou cette autre, sur le JDD : "le vélo sur la photo (plus haut) est celui d'un vigile vacataire de l'opération de propagande dispendieuse, dénommée Paris Plage. Cet événementiel bisounouriste, parangon de la politique éphémère et fumeuse de cette mandature spécialisée dans la com pour enrober sa tromperie permanente à base de perversion et d'inversion, outre sa surfacture, son gaspillage et sa pollution invraisemblables, dégrade, rend dangereux et rédhibitoire, année après année, ce qui reste du bitume massacré par ailleurs par les aménagements de voirie cosmétiques, infligés à coups de dizaines de millions par Hidalgo et Delanoé. L'impact désastreux sur les circulations douces dont les effectifs et la biodiversité, ont fondu comme neige au soleil, hormis le turn over des touristes de passage qui entretient l'illusion d'un vélib florissant, est un scandale censuré depuis 2001.
Rétrécissements, segmentations, zones pavées, nids de poules, bosses, fissures, entraves contondantes, activités antagonistes, inaccessibilité, anarchie, ... ont créé un enfer à nul autre pareil pour ces mobilités, autrefois reines de feu Paris Respire. Sous couvert de santé, d'écologie et de progrès, les faucialistes caviar ont, à l'exact opposé de leur discours mensonger, marchandisés et privatisés le site, au détriment et aux dépens des riverains, des usagers et du contribuable.
Ce business de la débauche et de la décadence (alcool, junk food, entre soi et vanité), allié aux coups et blessures volontaires, destruction des biens et des personnes, nuisances, gabegie, etc., est le mal incarné, à son apogée, car ayant réussi à se faire passer pour le bien auprès de ses victimes. Le changement ça se voit : tessons de bouteilles, saleté, détritus, vomissures, déjections, décibels, vue bouchée, patrimoine vandalisé, espace confiné, tarifs décuplés, passage confisqué, collisions antagonistes, dettes, subventions, tarifications...
Que du Rose Bonheur. Suivez l'argent, constatez les clients, attardez-vous sur les absents..."
La réalité : ce sont les victimes d'Hidalgo qui en parlent le mieux.