Deux poids, deux mesures. Selon que les actes terroristes proviendraient de l’un ou l’autre camp des demeurés d’extrême-droite ou des djihadistes, il faudrait donc que notre indignation soit à géométrie variable ? Serait-ce parce que les attentats en question ont eu lieu en Allemagne et non en France ? Ou parce qu’ils ont touché une mosquée plutôt qu’une église ou un temple ? Je n’ose y songer…

En tous les cas, l’étrange silence médiatique en France sur ces bombes qui ont explosé à Dresde en dit long sur la gestion de l’information par nos médias nationaux, et leur pitoyable sens des priorités. Mais peut-être étaient ils trop occupés à relayer la fange provenant du livre d’un personnage peu ragoûtant ? Voilà qui ne fait pas grand cas de l’intérêt public, et je doute que notre paysage politique et médiatique en sorte finalement grandi. L’atmosphère de « tous pourris » qui règne actuellement d’un coté comme de l’autre de l’échiquier politique (ainsi, cet autre exemple du fauxcialisme triomphant) n’avait pas franchement besoin de cela… Le journalisme en continu abîme notre société franchement plus qu’il ne l’informe véritablement. La preuve par ce terrorisme d’extrême-droite venu d’outre-Rhin (pour l’instant…) et de son absence significative dans nos médias qui nous est ici dévoilée. CQFD.
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