"La cause du peuple"
titre -narguant- d'un livre appelé à faire du bruit;
Enfin, entendons par là :
à tenir tête de gondole au rayon des écritures à DLC courte.
L'auteur s'appelle Patrick Buisson.
Nom prédestiné peut-êtrepour déclarer sa flamme à l'histoire
dans sa version pin's d'extrême droite.
"La cause du peuple" marque déposée à l'institut national de la propriété industrielle
par l'ancien patron de Minute, pro Algérie française et penseur de la droite la plus nazionale qui soit...Y'aurait sans doute de quoi faire hurler quelques anciens maoïstes mais...ils commencent à se faire rares aujourd'hui les anciens maoïstes - les nouveaux aussi d'ailleurs, enfin par chez nous
et comme le Buisson ardent ex-Crapouillot n'a plus à craindre en 2016 de quelque éventuel retour de barre de fer version gauche prolétarienne, il peut ainsi s'amuser tout en distillant sa prose nauséabonde et régler en même temps ses comptes avec son ancien et généreux employeur candidat sur le retour.
En entendant causer des dernières péripéties de ce ruffian, j'ai pensé à toi mon ami Julien, toi l'ex mao (personne n'est parfait) à l'imposante carcasse, j'aurais adoré t'entendre hurler contre la récupération d'un titre "La cause du peuple" que tu avais défendu becs et ongles et plus si affinités... au sorties des usines avec tes potes Jean-Paul, Simone et tous les autres.
Sur que, malgré ton âge déjà avancé tu aurais marqué le coup d'une manière ou d'une autre, plutôt avec ta plume vengeresse sans doute mais... qui sait... comme tu savais aussi parfois rester jeune...
Seulement voilà , toi "le géant, le furieux, l'insolent" pour reprendre quelques mots sensibles de tes filles, tu nous a quitté il y presque trois années maintenant et ta colère lucide et récurrente tout comme ton amitié me manquent terriblement, mais dans le même temps je suis content aussi que tu ne voies pas aujourd'hui tout cela, ce monde où les fachos pour la saison tiennent maintenant le haut du pavé et ptêt même au rythme où vont les choses bientôt les rênes du pouvoir.
Quelle misère, cher Camarade.
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