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Rosewood (Saison 2) : les choses ne changent jamais vraiment

Publié le 27 septembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Alors que la première saison de Rosewood ne m’avait pas forcément plus enchanté que ça, j’ai par simple curiosité été voir ce que le premier épisode de la saison 2 pouvait donner et pas grand chose à changer dans l’univers de notre médecin légiste. C’est donc toujours la même chose avec un brin de nouveauté dedans, probablement dans l’espoir de nous faire croire que quelque chose à changer alors que globalement la mécanique reste la même. En effet, ce premier épisode nous introduit un tout nouveau capitaine à Miami, probablement dans le but de créer de l’électricité entre notre duo principal. C’est un grand classique dans les séries procédurales que d’introduire en saison 2 un personnage qui va mettre un peu de piquant entre le duo principal. Sauf que le résultat est réellement différent de ce que j’avais imaginé. Le Capitaine Aaron Slade n’est pas le meilleur personnage qu’il soit et la série ne nous offre pas grand chose de neuf pour nous surprendre. Rien que dès le début de l’épisode les dés sont jetés quand Rosewood et Slade se lancent une petite réplique pas très finaude.

Rosewood - « You didn't tell me you were going to be… »
Slade - « The new Captain? Yeah. I know. »

Hornstock n’était pas spécialement le personnage le plus important à changer de place. J’aurais apprécié que la mécanique de Rosewood change avant même que l’on tente artificiellement de nous faire croire que quelque chose dans cette série peut réellement évoluer. On retrouve alors la bonne humeur des personnages, qui reste une des bonnes caractéristiques de cette série. En effet, on passe un bon moment avec ces personnages et ce même si les cas de la semaine ne sont pas les plus belles trouvailles de l’année en la matière. Cependant, au delà de ça rien ne me donne envie de poursuivre. L’histoire entre Villa et Rosewood n’a pas de grand intérêt et n’arrive pas spécialement à être attachante. Il en va de même pour la famille de Rosewood, qui était l’un des rayons de soleil de la série l’an dernier. Rien n’a vraiment évolué même si globalement cela reste tout aussi agréable à suivre. J’avais envie que les choses changent, que Rosewood me motive à revenir plus longtemps. On découvre cependant ce qui est arrivé après le dernier épisode de la saison : Eddie a été tué, Rosie et Villa sont maintenant à la recherche de la personne qui s’est chargé de le tué.

On nous promet donc des rebondissements et des twists jusqu’à la révélation qui interviendra certainement à la fin de la première partie de la saison en décembre. Je ne pense donc pas revenir à Miami avant la fin de l’année afin de voir si Rosewood a de quoi m’accrocher pour me séduire et me sentir de nouveau impliqué. J’aurais préféré que les histoires de Eddie soient révélées dès le début de l’épisode et que l’on ne perde donc pas de temps sur d’autres trucs beaucoup moins passionnants. L’épisode prend son temps, tente d’écumer les archétypes sans pour autant changer grand chose dans son ensemble. Ainsi, même si je ne suis pas contre Rosewood et qu’elle a largement de quoi trouver son public pour ses paysages et son côté feel-good, j’ai besoin d’un brin de piment dans cette mixture pour prendre réellement du plaisir. Je n’ai malheureusement plus le temps de m’encombrer avec autant de séries qu’auparavant alors je vais dire au revoir à Rosewood pour le moment mais je lui fais la promesse de revenir quand l’on apprendra qui a tué Eddie. Promis. Ce n’est donc qu’un au revoir avec la promesse de revenir (car comme toujours, je suis incapable d’abandonner des personnages et une série que j’ai suivi pendant au moins une année…).


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