Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 4. Episode 1. The Ghost.
Bien que cet épisode nous introduise l’anti-héros Ghost Rider, que tout le monde connaît, le titre de l’épisode ne fait pas référence à ce personnage. C’est une référence à Daisy Johnson qui est devenue une sorte de fantôme hantant ses anciens camarades. Elle a abandonné sa famille et la pauvre n’est plus comme auparavant. Elle est seule et cela se ressent. Ce premier épisode de la saison 4 de Agents of S.H.I.E.L.D. est assez classique dans son ensemble mais il parvient surtout à nous balancer tout un tas de choses pour la suite de la saison. Cela n’est pas toujours fait de la meilleure des façons ou en tout cas de la façon la plus attachante. Agents of S.H.I.E.L.D. n’est pas au meilleur de sa forme quand elle doit mettre des choses en place et prendre son temps pour le faire. Surtout cette saison alors que le poids de la narration est forcément visible. Bien entendu, Agents of S.H.I.E.L.D. a la chance de savoir s’y prendre en termes d’action et d’injecter quelques bonnes séquences du genre. Cela permet de rappeler au téléspectateur pourquoi il regarde cette série et ce n’est bien évidemment pas pour la mise en place des intrigues de la saison. Cet épisode aurait pu tout de même mieux s’y prendre, notamment du point de vue de l’équipe de personnages et des changements hiérarchiques.
Civil War a changé pas mal de choses dans Agents of S.H.I.E.L.D. et j’ai l’impression que c’est la première fois que la série nous permet de nous en rendre compte. Les Inhumans sont maintenant soit des hors-la-loi soit neutres, incapable de travailler avec l’équipe. Yo-Yo débarque donc brièvement dans cet épisode afin de nous parler de la difficulté de la situation mais sans trop savoir pourquoi, l’univers cinétique de Marvel semble complètement sortir petit à petit d’Agents of S.H.I.E.L.D.. C’est comme si Marvel n’avait plus trop envie d’être représenté par cette série à la télévision. Pourtant, il n’y a rien de honteux ici, juste que la série ne fait pas suffisamment d’efforts pour transformer ce premier épisode en une bonne surprise. Le problème va même beaucoup plus loin que les nouvelles positions de nos protagonistes. Coulson est maintenant un agent comme les autres, et il semble y avoir un sérieux problème de confiance au travers de ses relations avec ses anciens employés. Simmons ne peut rien savoir étant donné qu’elle passe tous les jours au polygraphe (merci la nouvelle personne en charge). May a désormais un rôle un peu (trop) réduit et Fitz ne peut même pas dire à sa petite amie quelle est l’invention du Dr Radcliffe.
Agents of S.H.I.E.L.D. tente donc des tas de choses en plaçant ses personnages dans des cases différentes. Même si l’ensemble n’est pas toujours très en forme, je reste curieux de voir comment tout cela va évoluer. Ghost Rider est un vilain suffisamment sympathique avec un passé attachant pour que l’on ait envie de retrouver. La nouvelle configuration de l’équipe et le fait que Daisy est de son côté a encore ses preuves à faire. L’arrivée prochaine de Jason O’Mara dans le rôle du nouveau patron risque de ne pas faire d’étincelles tant l’acteur n’est pas ce qui se fait de mieux sur le marché, mais je demande à voir.
Note : 5.5/10. En bref, un retour sympathique mais parfois un peu en demi-teinte.