Le fascisme de gauche, toujours avec de bons prétextes, "conseille" aux chaînes de ne plus diffuser de directs avec du public car ça fait mauvais genre à une époque où le terrorisme peut frapper partout (excepté le terrorisme d'état qui ne se voit pas, enfin pas toujours). Les masses ne doivent pas être influencées, ce peuple dont on fait si souvent référence, on le traite en fait comme ingénu et ignare. Les masses doivent être protégées du réel qu'il faut modérer avant de lui donner en pâture. On peut faire référence aux images des attentats de Nice qui ont été soigneusement évincées des médias au nom d'un humanisme qui laisse filtrer des Aylan morts sur la plage et autres atrocités syriennes parce que cela ne remet pas en question le confort de l'état français. On ne censure pas madame, on est de gauche. On conseille fortement (et on menace parfois).
Il fut un temps béni où le direct ne faisait peur à personne et n'était pas affaire d'état. L'INA nous a monté une petite anthologie des clash mémorables de la télévision pas frileuse.