Le télétravail, votre tasse de thé ?

La Ville de Paris teste le télétravail auprès d’agents volontaires, et s’est donné pour objectif d’avoir 1500 salariés en télétravail d’ici 2020. Pour l’instant, cette expérimentation est limitée à un seul jour par semaine, et devrait passer à deux jours par semaine en 2017. L’objectif de ce test est d’améliorer la qualité de vie et le bien être au travail, grâce au télétravail. Mais comment le télétravail impacte-t-il ces deux aspects ?

Télétravail et bien-être au travail

La première conséquence évidente sur la qualité de vie : faire gagner du temps au salarié en lui économisant la durée de ses trajets domicile-travail quotidien (et le faire gagner en zénitude en lui épargnant les embouteillages !). Le salarié fait d’une pierre deux coups, puisqu’il réduit également son empreinte carbone.

Dans la même veine, le télétravail permet aux salariés de se libérer du temps sur certaines plages horaires selon leurs besoin (l’exemple typique étant « pour aller chercher les enfants à l’école », mais « pour aller à leur cours de peinture sur soie » serait pertinent aussi).

Certains apprécient de pouvoir travailler seuls chez eux, au calme, et se disent plus productifs.

Outre ces aspects logistiques, le télétravail permet d’améliorer la confiance du manager, manager, qui n’a pas de contrôle direct sur ce que fait le salarié, et de responsabiliser le salarié, qui gagne en autonomie.

Alors c’est super, on doit tous faire du télétravail ?

Pas forcément. Déjà, parce qu’on ne peut pas tous : le télétravail n’est logistiquement pas possible pour toutes les professions – et cela même si vous passez votre journée à travailler devant un ordinateur (par exemple, certaines contraintes de sécurité informatique peuvent rendre le télétravail impossible sur un réseau domestique non sécurisé).

De plus, le télétravail n’est pas forcément adapté à tout le monde. A titre personnel, et bien que le télétravail soit complètement possible à Nicomak, j’essaie de le limiter. C’est vraiment une question de goût : j’ai plus de mal à me concentrer chez moi, où je me sens isolée, qu’au bureau où je profite de l’effervescence collective et le créativité de mes collègues. J’ai également plus de mal à me fixer un cadre si je télétravaille (faire des pauses, prendre le temps de déjeuner…), ce qui semble aussi être le cas de cette personne qui participe à l’expérience de la Ville de Paris et témoigne « Le problème, c’est que j’ai tendance à rester toute la journée sur mon écran. J’oublie de faire des pauses, je ne mets pas le nez dehors. » Quant aux trajets domicile-travail, je les apprécie puisqu’ils me servent souvent de « sas » entre le pro et le perso : j’en profite par exemple pour préparer mentalement ma journée (le matin) ou réfléchir à des points techniques qui me posent problème (le soir).

Et vous, vous avez testé le télétravail ? Vous ne jurez que par ça, ou au contraire vous détestez ça ? Venez en discuter avec nous dans les commentaires !