Frequency // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Probablement que beaucoup de gens ne se souviennent pas de Fréquence Interdite, le film de Gregory Hoblit avec Dennis Quaid (2000) mais personnellement je m’en souviens très bien. Je me souviens quand j’ai découvert ce film, c’était un lundi soir sur M6. Mais passons, l’histoire de moi regardant un film n’a rien de bien passionnant. Créée par Jeremy Carver (Supernatural, Being Human US), la série s’avère prometteuse par rapport à ce qu’elle présente ici dans ce premier épisode. L’idée de départ qu’il y a derrière le film original est bonne, d’autant plus que parmi les histoires de voyages dans le temps (Timeless est la dernière incursion du genre et c’était pas fameux), je trouve que celle-ci a la charge émotionnelle qu’il faut, accompagnée d’un brin d’aventure qui me plaît énormément. C’est l’histoire d’une femme de 2016 qui va pouvoir parler à son père en 1996 grâce à une radio. Jusque là, tout va bien. Rien de bien exceptionnel ne sort de Frequency dans le fond, mais la série sait être charmante de par l’émotion dont elle transpire. C’est tout de suite attachant et les personnages savent s’y prendre avec nous pour nous donner envie de rester jusqu’au bout.
Une jeune femme, inspecteur de police, découvre qu'elle peut communiquer avec son père, mort 20 ans plus tôt, grâce à un transmetteur de radio. Ce duo de flics père-fille va alors tenter, sur deux temporalités distinctes, de résoudre une affaire vieille de plusieurs décennies. Sans se douter des conséquences que cela pourrait avoir sur le présent, et le cours de leurs vies...
Nous avons une galerie de personnages tous très différents les uns des autres et Frequency sait séduire le téléspectateur avec une vision légèrement différente des voyages dans le temps. C’est loin de ces séries qui sont là pour nous en mettre plein la vue car Frequency est plus une série touchante qu’une série fantastique où tout est fait pour nous donner l’impression que The CW a un chéquier illimité. Ce n’est pas le but et je suis ravi. L’émotion que tente de transmettre Frequency fonctionne et est palpable. A la fin du premier épisode, comme par enchantement, on est déjà happés par la série pour l’aventure d’une saison. On a envie de connaître la suite, de voir de nouvelles conversations. Côté casting, Daniel Bonjour (The Walking Dead) et Peyton List (The Tomorrow People) trouvent chacun une place qui leur sied bien. Le duo fonctionne et est rapidement attachant. Ce ne sont pas de grands acteurs mais chacun trouve sa place et surtout quelque chose à donner en plus au personnage. C’est aussi donc grâce à eux que Frequency est aussi agréable à suivre. Au delà du pitch qui fonctionne du début à la fin de ce premier épisode, c’est une symbiose avec tout le reste qui se créé dans la série.
Note : 7/10. En bref, agréable surprise.