Le tribunal correctionnel de Paris a débouté l’AGRIF et l'a condamnée à verser 2.500 euros de dommages et intérêts pour avoir assigné le directeur général de L’Oréal, Jean-Paul Agon, pour discrimination raciale. Ce dernier assume le concept de discrimination positive, et précisait que dans son groupe,
"un candidat qui a un prénom d’origine étrangère a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche".
Les magistrats ont jugé que Jean-Paul Agon montrait
"plutôt une volonté de rétablir un équilibre qui se trouve compromis, en favorisant ceux qui sont ordinairement victimes de discriminations prohibées".
La discrimination positive ouvertement ethnique, c’est-à-dire raciste, est donc légale.