The Strain // Saison 3. Episode 7. Collaborators.
Après le solide épisode précédent, The Strain s’engage désormais dans la dernière ligne droite de la saison. Je crois que je suis vraiment en train d’apprécier cette année la connerie de The Strain. La série est débile dans le fond, mais elle reste accrocheuse alors que l’an dernier elle s’était égarée dans tous les sens. C’est une série qui démontre encore une fois ici sa capacité à rester fun et un brin charnue. C’est aussi pour cela que l’on apprécie une série de ce genre là, car elle ne se prend pas trop la tête. L’an dernier, elle avait voulu devenir plus compliquée qu’elle ne pouvait réellement l’être et le résultat était forcément assez problématique. Ce que l’on découvre ici avec « Collaborators » c’est que The Strain a probablement appris qu’elle n’était pas bonne mais qu’elle peut jouer sur ses rares qualités. Je sens aussi venir le fait que le nouvel hôte pour le Master sera le fils d’Eph pour la simple et bonne raison que c’est l’idée la plus logique qui me vient en tête pour le moment. Je n’ai pas lu les livres donc je ne connais pas la suite mais je suis forcé de constater que The Strain a appris à gérer ses personnages et la façon dont ils interagissent avec l’histoire de façon bien meilleure cette année. Bien entendu, The Strain reste assez médiocre la plupart du temps.
Notamment car la série est un peu trop bavarde à mon goût et qu’elle cherche à se prendre plus ou moins pour ce qu’elle n’est pas tellement. L’entrée de cet épisode avec Eichorst est une belle façon de nous mettre en appétit pour le reste et de rappeler aussi pourquoi on regarde encore The Strain. Car il y a toujours besoin d’une raison dans cette série qui nous permet de comprendre que l’on ne regarde pas ça pour rien. Ce n’est pas facile. Le livre, les Strigoi, le plan pour arrêter le Master (avec cette histoire de boite noire qui est surtout orange), etc. tout cela participe à développer la mythologie de The Strain et surtout à la pérenniser. La série ne s’en sort pas trop mal et parvient à déclencher tout un tas de bonnes surprises dès qu’il le faut. Ce n’est jamais extravagant mais cela suffit malgré tout au bon fonctionnement de The Strain. La série a besoin de Palmer et Eichorst et il se trouve que ces deux là sont eux aussi efficaces. Leur relation est la plus intrigante de la saison. Les deux ont besoin de grandir mais je ne suis pas sûr que The Strain ait réellement la place qu’il faut pour cela. J’espère que prochainement la série va prendre de l’ampleur même si je suis sûr et certain que tout cela ne reste qu’un mirage pour le moment. Il ne faut pas trop en demander de toute façon.
Note : 5.5/10. En bref, cela reste sympathique et suffisamment efficace par moment pour passer un bon moment. Rien de bien exceptionnel pour autant.