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Critiques Séries : Channel Zero : Candle Cove. Saison 1. Pilot.

Publié le 12 octobre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Channel Zero : Candle Cove // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Syfy aussi se lance maintenant dans l’anthologie horrifique. Après FX (American Horror Story) qui a remis le genre au goût du genre, puis FOX (Scream Queens), MTV (Scream The TV Series) et j’en passe, Channel Zero est une nouvelle incursion du genre. A dire vrai, Channel Zero est une assez grande déception. Je m’attendais à quelque chose de complètement différent, de beaucoup plus efficace et malgré quelques bons moments d’horreur, la série a un peu de mal à nous surprendre comme il se doit. A la base, « Candle Cove », l’histoire de cette saison, est une histoire de fantômes inspirée d’une fiction du net. Mais maintenir l’intérêt de l’histoire va sûrement être ce qu’il y a de plus compliqué dans l’univers de Channel Zero. Après tout, au départ l’histoire n’est que l’équivalent internet d’une petite histoire que l’on regarderait dans un camp autour du feu pour effrayer tout le monde. Cela ne dure pas très longtemps ce genre d’histoires et justement, l’enjeu ici va être de donner corps à quelque chose qui n’a normalement pas besoin de tout un tas de choses. On nous présente alors le personnage de Mike Painter incarné par Paul Schneider, hanté par son propre passé, par ses propres pulsions qu’il ne peut pas vraiment définir. Il retourne alors dans sa ville natale (Iron Hill dans l’Ohio) dans le but de comrpendre qui (ou quoi) a tué cinq enfants là bas, incluant son frère jumeau Eddie.

Un homme est obsédé par une émission de télé pour enfants des années 80, et commence à soupçonner qu'elle aurait joué un rôle dans les événements meurtriers et cauchemardesques de son enfance.

Des jumeaux, dans une série d’horreur. C’est un marronnier qui fait toujours son effet. Les flashbacks sont d’ailleurs bien souvent parmi les meilleurs de ce que l’on peut voir dans Channel Zero. Au delà de ça, la série ne lésine pas vraiment sur les références (notamment à Stephen King), probablement dans le but de nous plonger efficacement dans son histoire. Créée par Nick Antosca (La Forêt, Believe, Hannibal), Channel Zero repose donc sur un genre, le « creepypastas », de courtes fictions du net, transformée ici en série. Bien entendu, il y a des mystères et des choses qui donnent envie (comme le programme des enfants même si c’est un peu moins terrifiant. La série n’hésite jamais à être un peu grotesque par moment aussi, histoire d’en donner à tout le monde. Mais justement, le premier épisode tente de construire tout un tas de choses avec plein de possibilités. Du coup, il y a quelque chose de très ambigu qui se construit sans que l’on ne sache réellement dans quelle direction Channel Zero peut bien aller. Si j’ai toujours apprécié les bons mystères que l’on ne voit pas nécessairement venir, ce que je trouve dommage ici c’est le fait que la série est incapable de rester suffisamment cohérente en choisissant un chemin particulier et pas plusieurs.

Note : 5/10. En bref, il y a du potentiel et certains moments restent sympathiques mais le style de Channel Zero a besoin de clarté.


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