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S’il est aujourd’hui à la tête d’une fortune colossale, ce fils de cheminot à La Coruña en Espagne a commencé au bas de l’échelle. En effet, il débute sa carrière comme simple employé dans un magasin de sa ville. Après quelques mois, le jeune homme a envie de volé de ses propres ailes et décide de créer son entreprise. C’est avec moins de 100 dollars en poche qu’il se lance dans le monde des affaires. Il fait participer sa femme Rosalia Mera. Ils décident ensemble de vendre, dans son salon, les vêtements qu’il crée - principalement de la lingerie et des pyjamas. Les affaires marchent bien et le couple décide en 1975 d’ouvrir un magasin, qu’ils appelleront Zara. Dix ans plus tard, Monsieur et Madame Ortega ne gèrent pas moins de 10.000 mètres carrés de plateforme et commercialisent ses créations dans une dizaine de villes espagnoles. Zara, a star is born.
Ortega intègre, en 2001, la prestigieuse liste des hommes les plus riches du monde de Forbes. Il est alors à la tête de 6.6 milliards de dollars. La même année, Bill Gates en avait huit fois plus, aujourd’hui, l’homme d’affaire espagnol prend une longueur d’avance. Selon le classement du magazine Forbes, la fortune de l’homme d’affaire espagnol culmine désormais à 70 milliards d'euros, contre 69,5 milliards d'euros pour l'Américain. La première fortune française, Liliane Bettencourt du groupe L’Oréal, elle, s’élève à 36 milliards d'euros.
Le magnat espagnol devance donc le génie de Microsoft. L’écart s’est creusé en une journée et est dû à la hausse du cours des actions de son groupe Inditex, qui a gagné 3,2% en septembre 2016, alors que l'action du groupe Microsoft a reculé de 0,7%. Ortega a donc pu ajouter un milliard de dollars à son compteur. Ces classements de fortune sont à prendre avec précaution. Ils sont plutôt volatiles car établis en fonction des fluctuations des cours boursiers des actions que possèdent ces grands chefs d’entreprise. A la fois Amancio Ortega et Bill Gates sont actionnaires majoritaires de leurs sociétés, il est donc peu probable qu’ils puissent vendre toutes leurs actions sans faire chuter le cours de celles-ci…