Candidat à la présidence de la Fédération française de tennis (FFT), qui se déroulera en février 2017, Alexis Gramblat a dévoilé dans le Parisien son plan pour l'extension de Roland-Garros. Vice-président du Tennis club de Paris il mettrait fin aux procédures judiciaires. Plus question d'un court dans les serres d'Auteuil, maintien du court N.1, couverture du Chartrier, du court N.14 puis, à l'horizon 2022, du Lenglen ... le désastre porté par Hidalgo et la FFT serait évité.
"Contrairement à Jean-Pierre Dartevelle et Bernard Giudicelli, Alexis Gramblat n'est pas membre du comité de direction de la FFT. Contrairement à eux, il n'a pas participé à l'élaboration du projet d'extension de Roland-Garros, qui traîne dans les tribunaux depuis des années. Il lui est donc facile de s'en éloigner. Et dans la lutte pour la présidence de la Fédération, cela pourrait lui rapporter gros. Après l'avoir annoncé, le vice-président du puissant TC Paris a dévoilé son "plan B", dans Le Parisien. Avec trois atouts: l'extension dans les serres d'Auteuil ne se fait plus, la couverture de trois courts au lieu d'un seul dans le projet fédéral, et un coût moindre."
Dans ce projet, Alexis Gramblat ne touche pas à l'espace actuel du stade. Du coup, le court semi-enterré dans les serres d'Auteuil, ne voit plus le jour. Certes, il ne remplit pas le critère, voulu par la FFT, d'avoir plus de places pour fluidifier les mouvements des spectateurs pendant les Internationaux de France. "Vous pensez qu'il est plus facile de faire circuler 5000 personnes par un passage de 4m de large pour aller sur le court des Serres-d'Auteuil", balaye-t-il dans Le Parisien.
"Il nous paraît urgent de proposer une autre voie car le projet porté par l'équipe actuelle est déjà un échec", justifie-t-il. Il aurait pu ajouter à sa liste des faillis la mairie de Paris qui a toujours soutenu le projet de dénaturation du site, sacrifié au Sport business.
"Même s'il parvenait à son terme, en 2020 ou 2021, il serait obsolète dès la pose de la dernière pierre. Les autres tournois du Grand Chelem auront deux, trois courts couverts ou plus, et nous un seul." Trois courts couverts, c'est la garantie de jouer quelque soit le temps sur trois terrains, et donc de satisfaire les spectateurs, et les diffuseurs TV. En terme financier, cela peut rapporter gros. Et pour couronner le tout, selon son initiateur, ce "plan B" ferait économiser 10 à 15 millions d'euros dès la première phase.
Voilà en tout cas de quoi convaincre le TGI de ne pas autoriser la reprise des travaux.
Allô, Hidalgo, pourquoi tu tousses ?