Dans la cadre de l’affaire de Vevey qui semble-t-il ne contient aucune preuve matérielle, le procureur est convaincu. “Dans cette affaire, il n’y a pas de doute raisonnable à avoir” a-t-il martelé.
Bien lui en fasse, mais il invente au passage un nouveau concept juridique : celui du doute raisonnable. Il y a donc deux doutes en droit pénal selon lui, le doute raisonnable et le doute déraisonnable. D’où donc sort-il ce nouveau concept quasi blochérien.
Actuellement et jusqu’à preuve du contraire, le moindre doute doit profiter à l’accusé, point à la ligne.
Que quelqu’un le trouve raisonnable ou déraisonnable. Et s’il il y a doute déraisonnable c’est qu’il y a doute quand même. Le parquet vaudois patine une nouvelle fois dans la semoule, après ses exploits de l’an passé avec la BCV. Il ne va pas tarder à s’en apercevoir avec le verdict à venir.