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On s'amuse au club du lapin! / Swingtown - Love Will Find a Way (1x02)

Publié le 20 juin 2008 par Theviewer

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Deuxième épisode de Swingtown, après un départ quelque peu mitigé, et celui-ci ne change pas grand chose par rapport au pilote.

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En effet, la recette du premier épisode n'évolue presque pas ici. On continue donc notre observation de la société américaine des années 70 au travers de Janet et Roger et de Trina et Tom, deux couples vivant des vies très différentes, semblant presque appartenir à des époques différentes, avec au milieu Susan et Bruce, faisant la transition entre les deux mondes. Si l'ambiance est toujours aussi réussie et reste un point fort de la série (j'y reviendrais), les histoires sont également toujours assez vides ou en tout cas convenues, prévisibles. Le rapprochement entre Laurie et son professeur qui se poursuit, Bruce qui aurait peut-être pris goût à la liberté sexuelle nouvellement expérimentée, Janet qui continue à faire sa crise, Roger et Susan et leur relation ambiguë, bref rien ne paraît encore une fois surprenant.

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L'un des bons points de l'épisode est le Club Playboy... non, je plaisante! L'univers des seventies reste particulièrement riche et garde ce soucis d'être réaliste et précis. Ainsi, nous avons droit cette fois au club où ce sont des bunnies qui font le service et où on danse le disco! Donc, comme pour le pilote, bravo. Et le kitsch est poussé dans ses retranchements avec le générique fraîchement apparu, avec musique entraînante, paillettes et couleurs flashy, références multiples aux années 70: Drôles de dames, le président Carter, le disco, le sexe aussi, parce que c'est, paraît-il le thème de la série... (non parce que l'argument du sexe n'a pas vraiment lieu d'être, le sujet n'étant qu'évoqué (et encore, pas toujours franchement), donc rien de choquant de ce côté-là (je le signale pour les âmes sensibles! ^^)). Si ce générique peut sembler un brin ridicule, il n'en reste pas moins bien en accord avec l'univers qui nous est décrit et il a le mérite d'exister!

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Concernant les personnages, Janet reste très agaçante. Elle l'est même plus que lors du pilote. Son étroitesse d'esprit et sa rigidité sont trop marquées, le trait est vraiment forcé. Par contre, la scène d'ouverture, lorsqu'elle rêve, est très drôle, mais on voit tout de suite que ce n'est qu'un rêve. Son mari reste très effacé, passif, pourtant ça doit pas être la joie à la maison! Susan et Bruce continuent à s'éloigner de plus en plus de leur ancienne vie et semblent prendre goût à cette existence festive et sans contrariété (en apparence). Samantha reste le personnage le plus profond, et le plus touchant aussi. On en connaît un peu plus sur son père et on voit mieux le type de personne qu'est sa mère. Son amitié avec BJ est une belle relation.

Mais bizarrement, malgré son assez grande similitude avec le premier épisode et son manque de profondeur, j'ai tout de même agréablement suivi l'épisode, sans déplaisir. Ce n'est certainement pas la série du siècle mais ça reste bon pour un production estivale, à regarder sans prise de tête.

Ma note:

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A noter que CBS ne perd pas de temps. Elle fait déjà la promo de ses nouvelles séries de la rentrée! Ici, c'est pour The Mentalist, comme le montre cette photo. Ca va, ils ne seront pas en retard!

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A lire aussi: la review du pilote.


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