Le cas des pharmacies
Depuis quelques mois on peut de temps en temps apercevoir à la télévision une campagne de communication très inhabituelle. Un grand groupe de centre commerciaux déplore le fait de ne pas avoir le droit de vendre des médicaments alors qu’elle emploie dans ses officine de “parapharmacie” des personnels ayant suivi un parcours le leur permettant, si ceux-ci travaillait au sein d’une véritable pharmacie. C’est une campagne qu’on pourrait qualifier de politique, car faite pour promouvoir un changement de législation en la matière. Derrière cela, il y a une stratégie assez simple : s’approprier toutes les formes de commerces se trouvant généralement en centre ville dans le but que ceux-ci ferment et que les consommateurs soient obligés ou du moins fortement incités à se rendre dans les grands centres commerciaux pour satisfaire tous leurs besoins. Les pharmacies étant parmi les derniers bastions imprenables des centres villes.
Protéger et favoriser les petits commerces
Il est important de ne pas laisser ce genre de volonté se réaliser si l’on veut préserver dans les centres villes de petits commerces originaux au lieu d’enseignes franchisées. C’est en effet une manière de lutter contre les délocalisation et une mondialisation galopante que de consommer des produits uniques fruit des créateurs et d’artisans locaux. Trouver des meubles fabriqués par un menuisier et non une chaîne d’ameublement, s’habiller avec des chemises pour hommes ou des chaussures féminines uniques faites main et à seulement quelques exemplaires par un créateur original près de chez soi, consommer de la viandes d’un petit boucher de son quartier, acheter des fruits et légumes de producteurs locaux, voilà des changements de comportement qui ne pourront que favoriser l’économie locale et nationale et empêcher une certaine forme d’uniformisation de la consommation et la main mise de grands groupes avides de profits.
Centre ville
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