« la France n’a créé qu’une seule fois un fichier général de la population, c’était en 1940. Il fut d’ailleurs détruit à la Libération » s’était souvenu le député Serge Blisko (PS).
Quelques années plus tard, les mêmes, en catimini…
sourceBig Brother d’Orwell en rêvait. Des gens qui se prétendent si abusivement de gauche l’ont fait, sans la moindre consultation démocratique… Félicitations, les #GogoFH2017… A 4 %, enfermer tout un peuple dans un fichier, fallait oser. Beau bilan, en effet… Après tant d’autres lois décriées, jusqu’à tenter d’imposer une mesure d’extrême-droite comme la déchéance de nationalité, le tableau est complet. Aussi, bien que je ne sois pas du bord politique de cette personne…
J’approuve ce tweet !
L’article cité évoque la position de Gaëtan Gorce, sénateur pourtant PS, qu’on ne peut guère suspecter, contrairement à votre humble serviteur, d’être un dangereux gauchiste révolutionnaire qui se complairait dans la protestation permanente. On y apprend que cette prétendue gauche de bazar ne fait que reprendre une idée sarkozyste (misère…) en l’amendant, le «fichier des gens honnêtes» que la droite avait voulu créer en 2012. Et voici les points de « préoccupation » dudit sénateur, qui semble savoir lui de quoi il parle :
Ce qui m’inquiète particulièrement, c’est qu’on est dans un contexte spécial, lié à la menace terroriste et aux attentats. Il pourra être assez facile pour un gouvernement de modifier la nature du fichier et de rendre exploitables les données, puisqu’il existe. En ayant accès aux empreintes digitales, à l’adresse, à la couleur des yeux, vous vous rendez compte de quel outil pourrait disposer la police ?
Il y a un autre problème. En 2012, la droite au pouvoir était passée par un projet de loi, censuré ensuite par le Conseil constitutionnel. Cette fois-ci, c’est un décret. Du point de vue du droit, le gouvernement peut parfaitement créer un tel fichier par décret. Mais c’est un problème politique et démocratique. Un tel fichier, par son ampleur, ne devrait pas pouvoir être créé sans qu’il y ait un grand débat public
Selon lui, face à une telle OPA hostile sur nos valeurs démocratiques, seul un recours devant le conseil d’Etat serait envisageable. On l’attend et on l’espère. Inadmissible. Je comprends et j’adhère d’autant mieux, face à de telles dérives étatiques attentatoires aux droits humains les plus fondamentaux, au refus de militants de plus en plus nombreux de se plier aux tests biométriques, ADN et autres… Question de précautions élémentaires et de simple survie personnelle. Paranoïa, dites vous, quand on a rien à se reprocher ? On voit bien ce qu’une certaine affaire dite de Tarnac, et plus récemment de l’assignation à résidence de simples militants écologistes, sans parler du cas de Gaspard Glanz a donné, en matière de respect de libertés de gens honnêtes… Résistance !
..
Enregistrer
Enregistrer