Cash ma baraque

Il y a quelques jours, je vous expliquais comment “à une certaine époque“, bien évidemment révolue, (hum), Johnny Cash était le meilleur ami de mes cuites en solitaire.

Mais alors attention hein, de la cuite de maniaco-dépressive de compétition! Du genre à quatre pattes par terre en frappant le sol de mes petits poings révoltés POURQUOI CA M’ARRIVE A MOI??? LA VIE EST OHHH SO CRUELLE, JE VAIS ME SUICIDER AU VINAIGRE DE CORNICHON, POUR LA PEINE.

Dans ce genre là, de la grande tragédie quoi, Médée tout ça tout ça, c’est en moi qu’elles étaient.

Grace à Johnny, à sa voix de mec qui fait des doigts d’honneur au cancer de la trachée “que ça va pas tarder à te tomber sur le coin de la gueule quand même faudrait voir à pas trop déconner Johnny, on veut bien t’aider, m’enfin tu vas pas t’en tirer comme ça mon salaud“

(Ca c’était le cancer qu’il n’a pas eu le temps d’avoir, qui parlait)

Bref, tout ça pour qu’un jour une copine me dise “écoute Elsa ça va bien tes conneries mais le glamour t’en fais quoi?”

Moi je glamour je me le colle un peu où je pense quand je me mets une mine, mais j’ai quand même bien ouvert mes esgourdes, au cas où.

Et elle m’a dit, tu vas regarder ça, et après tu vas voir “Hurt” deviendra officiellement une chanson drôle.

J’y ai dit c’est ça et “Nothing else matters” ils font de la gondolothérapie dessus aussi?

(De la thérapie où tu te gondoles quoi. Oui, de la thérapie par le rire, t’es chiant avec ton jargon médical aussi, on est pas à l’Institut Pasteur là, si?)

Alors j’ai regardé…