Élections américaines
Au moment où Donald Trump s'approchait de la barre des 270 grands électeurs durant la soirée des élections américaines, le site de Citoyenneté et Immigration Canada est brièvement tombé en panne.
Ces derniers mois, beaucoup de citoyens américains terrorisés à l'idée d'avoir Donald Trump comme président ont manifesté leur intention de déménager au nord de la frontière en cas d'une victoire du parti républicain.
L'origine de cette panne peut s'expliquer par l'incapacité des serveurs du gouvernement à répondre à un nombre de requêtes trop important.
Comme par hasard, le site expliquant les démarches et critères d'admissibilité pour immigrer au Canada et obtenir la citoyenneté canadienne est brièvement tombé en panne il y a quelques heures, alors que la victoire de Trump paraissait de plus en plus certaine.
Coïncidence? Nul ne sait.
Il est possible que l'origine de cette panne s'explique par l'incapacité des serveurs du gouvernement à répondre à un nombre de requêtes trop important; essentiellement le même principe qu'une attaque DDoS, mais ici constituée de visiteurs légitimes. Le message qu'affichait le site au moment de ses perturbations était une erreur 500, soit une erreur générique qui peut avoir été provoquée tant par un fichier corrompu, un problème de permission, ou un problème impossible à identifier.
Selon l' AFP, le nombre de recherches en provenance de la côte Est américaine impliquant les mots "Immigration" et "Canada" sur Google était fortement en hausse après 22h40.
Le blogue Business Insider a publié il y a quelques jours un dossier expliquant la procédure à suivre pour immigrer au Canada, invitant ainsi les citoyens américains désillusionnés par la classe politique à songer à cette option.
Plusieurs célébrités américaines, dont les acteurs Bryan Cranston ( Breaking Bad) et Lena Dunham ( Girls), ont promis de déménager au Canada en cas d'une victoire de Donald Trump.
Au début du mois, le maire de Montréal, Denis Coderre, a lancé à la blague : "Si Donald gagne, moi, je bâtis un mur pis j'envoye le bill."