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Syndrome des cheveux coupés dans la vingtaine

Publié le 12 novembre 2016 par Lamallette @Lamallette1

J’ai une théorie. Elle est PRESQUE scientifique et elle concerne zone capillaire des femmes dans la vingtaine. La seule raison pourquoi elle n’est pas totalement scientifique, c’est que je suis pourrie en statistiques et en sciences. Mais je peux quand même la prouver.  (Amen aux filles qui ont participé à mon étude.)

Ma théorie : Passer aux cheveux courts est généralement signe de changement majeur.

organic-salon-system-chanel-quote-hairLe but de tout être féminin qui commence à avoir des cheveux est de les faire pousser. Premièrement, pour finir par te différencier des garçons autrement qu’en portant du rose et deuxièmement pour que ta mère puisse te faire des couettes et te mette des barrettes.

Et quand tu deviens assez vieille pour avoir des goûts, tu vis quand même dans un monde où les cheveux longs, c’est dont beau et ça fait dont fille. La fameuse graduation de secondaire 5 a aussi un impact considérable la chevelure féminine. En couper plus que la pointe est comme un crime, parce que tu veux avoir l’air d’une princesse à ton bal.

Pis là, une bulle te passe. Il faut les couper. Perso, j’ai ces fameux cheveux de princesse. Blonds, doux, lisses et ils font ce que je veux. Littéralement. Et vous savez quoi? C‘est une des seules choses dans ma vie qui m’écoute autant. C’est probablement aussi pourquoi j’ai décidé de les couper. Il y a tant de facettes de la vie sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle ; mais nos cheveux, on peut les gérer comme on veut.

Et que j’en entende un me dire : « Mais pourquoi tu les as coupé, ils étaient parfaits? ».

Aussi fortes et confiantes ont l’air les femmes de votre entourage, certaines périodes sont plus difficiles et/ou signifient du changement. Du changement majeur. Comme dans étape-de-vie. Et tu ne veux pas te planter, tu veux assurer et avoir de l’assurance. Comme tu en as d’habitude. Parce que tu es une femme forte.

Nouveau départ, début ou fin de l’université, rupture, nouvel emploi, bébé, déménagement : ça change? Tu changes? Pouf. Cheveux courts. Bah, des fois on n’est pas game alors on en change la couleur ou la coupe. Mais y aller d’un changement drastique, ça ne ment pas.

Et tout ça nécessite un cheminement personnel et mental. (Je commence à être deep, je sais. Mais minute, continue de lire.) Parce qu’il y a comme 2 options : ou bien on y pense longtemps quand on commence à y penser et on étire la sauce, ou bien c’est drastique : un appel et 3h plus tard, on a une nouvelle tête. Soi ça fait partie de ton processus de changement, soi ça crée la coupure. Tsé, THE ONE.

Et si on fait partie de la catégorie « qui y pensent longtemps », tout est une raison d’hésiter. Les commentaires de gars surtout. Parce que les gars, même si vous remarquez rarement les nouveautés capillaires, vous nous influencez. Par vos goûts et les stéréotypes de « belle fille = cheveux longs ». C’est dont beau une chevelure interminable : 2 commentaires plus tard, on hésite finalement à passer sous le ciseau. Et pourtant, il s’agit de notre tête.

Je les aime mes longs cheveux de princesse. Sérieux, la vie m’a donné une tignasse de rêve. Mais pour le temps que je sauve le matin (je suis plus rapide pour me préparer que bien des gars, rêve de tous les chums de la planète!), c’est fou. Ça en demande du temps, une chevelure. Et c’est de la gestion : vous êtes-vous déjà demandé pourquoi c’est surtout les femmes qui ont les cheveux longs? Parce qu’on gère. Peut-être que quand on a le feeling qu’on gère
moins, on s’enlève un poids? (hmmm, raisonnement à approfondir.)

15064037_10154603355713758_1576972425_oEt pour le feeling que je recherchais : j’ai plongé. Des fois, ça change plus vite que l’on voudrait et on se sent pas dans la vibe… Et il manque une dose de « oumph! » pour y arriver. Chop chop! Je fais partie du club maintenant. Pis j’me sens bien. Pis mes cheveux respirent la santé. Yo, fais-le pour toi, et surtout, quand tu es prête (sinon traumatisme garanti.)

(J’vais sûrement les refaire pousser pour l’été, mais ça, c’est une autre histoire. #êtreunefemme)

Pis tsé, des cheveux ça repoussent!

ET VOICI LES FEMMES QUI RENDENT MON ÉTUDE CRÉDIBLE ET PROUVANT MA THÉORIE . TÉMOIGNAGES CONVAINCANTS GARANTIS. – Dr. Andréanne

cheveux_AVANT cheveux_APRÈS

Clairement, chaque coupe est associée à une période remplie d’insécurité où je devais redoubler d’efforts pour m’adapter, me faire confiance et prouver, aux autres peut-être, mais surtout à moi-même que j’étais à la hauteur des défis qui m’attendaient. Faut croire que la coupe de cheveux devait être ma façon d’inconsciemment marquer une transition et me donner cette dose de courage, d’énergie et de confiance pour affronter ces grands vents de nouveauté. Chaque fois, sans regret.
– ANNE THÉRIAULT

J’ai toujours été une fille avec les cheveux super longs, rallonge ou pas ! C’était ça pour moi, la vraie  » belle » fille. Cheveux longs blonds …. Donc début vingtaine pour moi mes cheveux était quelque chose de sacré … coiffeuse au 3 semaines, teinture et bien sûr, rallonges qui  » fit « . Jusqu’à ce que les années passent et soudainement à 26 ans je décide avec toute ma tête de me faire couper les cheveux et ce, super court ! Une première pour moi ! Début de l’université , nouvelle ville , nouvelle coloc : un tout nouveau départ! Je me sens bien avec moi-même, je n’ai plus besoin de tout le superficiel de mes 20 ans.

– MAUDE LABRECQUE

J’ai fait 2 grosses coupes de cheveux drastiques dans ma vie. La première en mai 2014, je venais de vraiment couper les liens avec mon ex, en passant la fin de semaine chez ma mère j’ai décidé que j’avais besoin de changement, avec un grand C. Je me suis sentie mieux, comme un poids sur mes épaules de moins et surtout un nouveau départ pour l’été. La deuxième fois, c’est en mai dernier. Je venais de vraiment clôturer les jeux et je détestais ma job. Ça m’a permis de m’évader et surtout de me donner le courage de me chercher un nouveau travail. Aucun regret et en amour avec mon nouvel emploi.
– MARIE-SARAH BRUNET

Tout le monde frappe un mur à un moment ou à un autre dans sa vie. C’est inévitable. Moi, c’est arrivé quand le quart de siècle a cogné à ma porte. Il est entré à grand coup de vent, comme une tornade. J’ai donc pris au mot la citation de Coco Chanel. J’ai posé ce geste afin de donner une image symbolique à cette phase de changement cruciale qui est, selon moi, le point tournant de mon histoire. J’ai déménagé, je me suis inscrite à l’université après quatre années à pratiquer un métier qui ne me nourrissait plus sur plusieurs plans. Je ne laisse plus mes peurs dicter ma vie. Je suis, d’ailleurs, depuis quelques mois, des cours de natation pour vaincre ma peur de l’eau. Je voyage, je cours les festivals et je m’adonne à pleins d’activités auxquelles j’accorde un grand intérêt. J’ai appris à dire non. Je tente quotidiennement de me forger une confiance à toutes épreuves. Finalement, j’essai juste d’être en harmonie avec moi-même.
– CATHY MONTREUIL

J’adorais mes cheveux comme ils étaient, mais ça faisait quelques fois que ma mère me disait : « Tu devrais te faire une belle coupe courte carrée comme sur Facebook». Alors, comme je sais que ma mère a raison 1000 fois sur 10… boom! J’appelle la coiffeuse et deux jours plus tard, je ressemble un peu plus à  Mooglie de  l’Histoire de la jungle. Je te dirais que sur le coup, je n’étais pas convaincue. C’est la réaction des gens, et surtout des gars qui m’a agréablement surprise. Comme beaucoup de filles le savent, les gars remarquent rarement et commentent encore plus rarement les changements dans la région capillaire. Bref, premier 4à7 à l’université, je me pointe comme ça et tous les garçons que je connais m’ont fait le commentaire qu’ils aimaient mes cheveux.
– JESSIE OUIMET-C.

Ma raison de faire le big move a été d’abord ma nouvelle routine avec un bébé, c’est à dire 0,01 % de temps que je pouvais consacrer à me préparer la face le matin. Fallait donc que je trouve un moyen de sauver du temps, donc en coupant 50 % de mes cheveux, je gagnais 50 % de temps! Puis, je voulais aussi mettre fin aux nombreuses années de traces de teinture. Depuis ma mi-vingtaine j’ai envie de retourner vers le naturel, oui pour une question de temps, mais aussi question de simplicité et de trace environnementale.
– CASSANDRA BÉDARD


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