Once Upon a Time // Saison 6. Episodes 7 et 8. Heartless / I’ll Be Your Mirror.
Je ne sais pas trop comment mais « Heartless » a réussi à faire quelque chose de vraiment intéressant avec Snow et Charming. Ce couple est tellement niais par moment que je ne comprends pas comment Once Upon a Time ne peut pas se rendre compte qu’il y a des choses à raconter sur eux. Par chance, « Heartless » leur donne de la place comme il se doit. Cet épisode a été grandement aidé par Jane Espenson. Cette dernière devrait certainement écrire tous les épisodes de Once Upon a Time (et ce même si l’on connaît son passé de scénariste et qu’elle n’a pas toujours été bonne dans ce registre là en dehors de cette série). Mais elle a une façon bien à elle de transformer des éléments fantastiques en quelque chose d’attachant et en lesquels on peut se retrouver. Snow et Charming sont pour beaucoup là dedans. Je sais bien que ces deux là sont attachants et je suis attaché à ce petit couple qui ne fait rien de vraiment neuf. Leur amour qui ne meurt jamais c’est d’ailleurs la seule chose à laquelle la série rester attachée. Le reste peut changer d’un épisode à l’autre, sauf la relation qu’il y a entre ces deux personnages qui se stabilise depuis plusieurs années. Au fond, il n’y a plus grand chose à raconter avec eux non plus mais étrangement « Heartless » fait là aussi quelque chose de bon.
J’aurais bien aimé qu’Evil Queen soit un peu plus folle et qu’elle démontre qu’elle est méchante. Car Evil Queen a beau être la vilaine de la saison et son association avec Rumple sympathique, je ne suis pas sûr que cela soit aussi passionnant que l’on ne pouvait l’attendre au début de la saison. En tout cas, le coup du fameux sort de la belle au bois dormant était une idée satisfaisante. Encore une fois, Once Upon a Time sait s’amuser avec la narration et la cohérence. Où en est la carrière de prof de Snow ? J’ai l’impression que personne ne travaille ou ne va à l’école dans cette série. Mais bon, c’est Once Upon a Time, un conte de fée dans un conte de fée, alors forcément on ne peut pas être toujours au boulot. Evil Queen et Gold forment un joli duo mine de rien même s’il n’est pas exploité à sa juste valeur. C’est dommage qu’il faille attendre « I’ll Be Your Mirror » pour que les deux décident enfin de se jeter l’un sur l’autre. Et puis avec « I’ll Be Your Mirror », le problème est que Once Upon a Time laisse trop de place à Henry. Non pas que je n’apprécie pas Henry mais disons que depuis le début de la série c’est une tête à claques. Fort heureusement qu’il y a Lana Parilla là dedans qui incarne Regina, Evil Queen et Evil Queen qui joue à Regina. C’est beaucoup mais c’est vraiment pas mal. L’actrice est parfaite dans ce rôle là. Elle le démontre une nouvelle fois à sa façon.
Robert Carlyle est enfin en train de reprendre du poil de la bête cette année et cela change un peu. Au début de la saison il était remisé au second plan, accessoirement avec Evil Queen. Le fait que le personnage de Rumple/Gold ait une place légèrement différente change et me plaît. Peut-être que le seul truc qui m’ait plu par rapport à Henry est le petit twist autour du miroir à la fin de l’épisode. Et puis le dragon est plutôt pas mal. C’est la preuve que Once Upon a Time peut aussi donner plus de moyens pour les effets spéciaux et que tout ne doit pas toujours ressembler à la dernière des horreurs. Un peu plus d’ambition de ce point de vue là serait le bienvenu mais étant donné que la série coûte déjà cher et que les audiences sont au fond du trou… je me demande si un jour cela va pouvoir rester constant. Finalement, cet épisode manque de tout ce qui faisait le charme et l’intérêt du précédent. Le mélange des deux est très étrange étant donné que l’on se rend encore plus compte des problèmes de la série quand celle-ci montre ses faiblesses. En espérant que la saison sache prendre en main les personnages mieux que dans ce dernier épisode qui pour le moment démontre rien de bien exceptionnel. Alors que l’on s’approche de la fin de la première partie de la saison, il va falloir beaucoup d’efforts pour nous donner envie d’aller plus loin…
Note : 6.5/10 et 4/10. En bref, Once Upon a Time continue d’osciller entre de bonnes choses et de plus mauvaises…