Part 1 - ici
Part 2 - là
Part 3/3 - par là-bas

Quentin qui s'aère les aisselles et Nicolas qui vient de faire tomber sa Gopro
Dimanche 25 septembre 2016
Lendemain
matin Mohamed Bischoff (Alias Quentin) et moi même (Nicolas Margaron), partons pour installer la 100m à
côté du gîte qui sera La ligne qui nous servira de training pour
la fin du séjour.
Le
passage de ligne fait, Bibich fait le premier essai et nous
rentrons.
une ligne de 100m pour le "training" : easy...
Le jour suivant Mimi et Clément partent en direction de la 300m pour la quelques
jours de bivouac au pied de la ligne.
Pendant
ce temps Manouche, Nastro, Brice et Thibault Cheval partent sur une grande voie du nom de Rivières Pourpres, une voie majeur de 800m à Taghia, qu'ils
finiront à la tombée de la nuit. Ils rentreront à la frontale
jusqu'au gîte le soir même.
Comme
la plupart des dîners, le repas se compose de soupe, tajine de légumes
avec très peu de viande et des fruits en dessert.
Lundi 26 septembre
Lundi, c'est le souk à Zaouiat. Départ à neuf heures du gîte en direction
du village où se trouve le souk, qui est à 2h30 de marche. Nous
rejoignons toute l'équipe au bar du village, un coca frais nous y
attend dans la plus grande simplicité des choses.
Dans
ce souk on trouvera des réparateurs de chaussures qui vous
proposeront pneus neige, pneus été, pneus cloutés, à vous
de choisir. Des vendeurs de graines, des vendeurs de poisson, des
vendeurs de rêve!
Midi, nous prenons la direction de Taghia pour rentrer au gîte et finir
l'après-midi sur un secteur de couenne avec Doune, Ju et Quentin.
Mardi 27 septembre
Boris et Manouche partent pour une expédition de deux jours dans
le canyon de TarjaOula. Une voie de 900m les attend. La plus grande partie de
la voie est en trad, dans le niveau 7a mini et un toit en pleine
voie de plus de 15 m d'avancer!
Ils auront des surprises pour
poser leurs coinceurs en toute sécurité...
Mais si ce n'était que ça, ce serait trop facile! Le toit se finit sur une
fissure...
#10 : bien sûr, ils y passeront la nuit sans même pouvoir se retourner pour se poser à peu près correctement. Donc autant dire que la nuit fut courte et fatigante...
On les retrouvera au gîte le soir suivant épuisé, mais heureux
comme jamais d'avoir pu faire cette voie en trad.
La
fin de semaine se consumera de randonnées plus ou moins dangereuses de passages berbères chaotiques, de grandes voies plus belles les unes
que les autres, avec des roches différentes et abrasives à souhait!
Nicolas bien chargé sur les chemins suspendus old school de la région
Lundi 3 novembre
Le
lundi suivant Boris, Manouche, Fred et Nastro décident de partir pour
deux jours de grimpe avec bivouac dans le canyon. Avant
le départ, Jamal patron du gîte, propose pour leur retour, d'aller
chercher une chèvre chez le meilleur éleveur du coin pour leur
préparer un repas digne de leur expédition.
Leur
départ se fera tôt le matin. Ils partiront pour une randonnée de
deux heures, qui les mènera à une maison en plein dans le canyon où un paysan berbère les accueillera pour les héberger.
Sauf
que voilà, parti dans une grande voie en deux cordées, ils la
finiront de nuit.
#11 : L'aventure commence, ils vont se tromper de
chemin sur le retour...
Ils vont marcher pendant des heures à la lumière de
la frontale sur des chemins escarpés très dangereux, sans jamais
retrouver leur chemin. Ils décideront donc de dormir dans le
canyon, en attendant le jour.
Mais là, les premiers bruits retentissent...
Il
se trouve qu'ils tournaient apparemment autour d'un village de nomade éleveur
de chèvre. Ils les ont pris pour des "esprits voleur de chèvre".
#12 : Les berbères les ont donc attaqué en mettant le feu à des
buissons pour les déloger, et à leur tirer dessus des cailloux à
la fronde qui leur ont frôler les oreilles!
Jusqu'au moment où
Boris décide courageusement de se rapprocher des adversaires pour aller entamer la
discussion. Qui va vite tourner en rond car personne ne se comprend...
Les minutes passent, les tensions se calment, et un des berbères commence à
comprendre que ce ne sont que des touristes qui sont perdus. Ils
finiront par leur offrir le thé et des couvertures pour la nuit et s'excuser. Tout est bien, qui finit bien.
De
retour au gîte avec toute l'équipe fatiguée comme jamais, nous nous
retrouvons autour d'un thé, une assiette de miel, une assiette
d'huile et des souvenirs plein la tête en attendant le retour de
Jamal et la chèvre tant attendu pour le repas du soir.
Jamal
fait son arrivée avec la chèvre sur les épaules, après quelques
caresses, kwick la chèvre! Elle se retrouve rapidement sur la grille du
barbecue pour en ravir plus d'un !
Mercredi 5 octobre
La fatigue commence à se faire sentir pour tout le
monde et le départ commence à se faire proche. Il se fera le
dimanche suivant.
Ce matin, tout le monde prend le temps de
profiter du beau temps sur la terrasse du gîte à coup de tarot,
foot, Kendama, jongle et sieste tout simplement.
En fin
d'après-midi, je motive Thibault, Louis et Ju à monter du côté de
la 40m, pour la démonter et en profiter une dernière fois. Thibault en profitera lui, pour se faire un dernier saut de BASE. Il effectuera son posé sur le toit du
gîte. Même si ce fut tout juste, la classe!
Taghia 2016 from Thibault Arrappiccatu on Vimeo.
Les derniers jours se feront à la cool ,jusqu'au samedi ou le
démontage de la 300m est prévue.
Nous partons avec Mimi, Clem, et Quentin pour son démontage qui s'annonce difficile et fatiguant.
Le retour est dans un
canyon pentue et glissant à cause de la pluie qui est tombé le
matin.
Deux
équipes, Clem et Quentin d'un côté, et Mimi et moi-même de
l'autre.
Nous arrivons à la ligne à 10h. Les dernières runs se font pour le plaisir. La ligne commence à être
détendue, et voilà le vent sen mêle de plus en plus.
La
galère commence. Les bras nous manquent et nous frôlons l'accident
quand une rafale emporte la sangle que nous avions près des
pieds.
Nous avons été obligé de lâcher la sangle quitte à la perdre... Par
chance, tout se finira bien et nous arriverons à démonter cette 300m qui n'aura pas été passée. Malgré de très jolis runs de Mimi et Clèm (2 catchs) tout au long du voyage.
Retour au gîte, dernier
repas avant de repartir pour le nord du Maroc où nous
attend notre bateau pour rentrer en France la semaine qui suit.
Dimanche 9 octobre
Les sacs sont faits, c'est le temps des derniers câlins et au revoir. Les mules sont chargées, retour à la civilisation.
En camion avec Mimi, Thibault, Louis, Clem et Quentin
pour Chefchaouen où nous allons passer deux jours dans un gîte au
pied de falaise et de chant où Mimi et Thibault sont déjà passés à l'aller.
Jeudi 13 octobre
Nous voilà dans le ferry pour le retour qui
clôturera un voyage que l'on n'oubliera pas de si tôt. Les paysages magnifiques, l'accueil de la communauté sur place, le partage des
connaissances avec ces berbères qui nous aurons étonnés tout au long
du voyage par leur gentillesse et leur accueil.
Nicolas Margaron et Quentin Bischoff

Quentin qui s'aère les aisselles et Nicolas qui vient de faire tomber sa Gopro
Dimanche 25 septembre 2016
Lendemain matin Mohamed Bischoff (Alias Quentin) et moi même (Nicolas Margaron), partons pour installer la 100m à côté du gîte qui sera La ligne qui nous servira de training pour la fin du séjour. Le passage de ligne fait, Bibich fait le premier essai et nous rentrons.
une ligne de 100m pour le "training" : easy...
Le jour suivant Mimi et Clément partent en direction de la 300m pour la quelques jours de bivouac au pied de la ligne. Pendant ce temps Manouche, Nastro, Brice et Thibault Cheval partent sur une grande voie du nom de Rivières Pourpres, une voie majeur de 800m à Taghia, qu'ils finiront à la tombée de la nuit. Ils rentreront à la frontale jusqu'au gîte le soir même. Comme la plupart des dîners, le repas se compose de soupe, tajine de légumes avec très peu de viande et des fruits en dessert.

Lundi 26 septembre
Lundi, c'est le souk à Zaouiat. Départ à neuf heures du gîte en direction du village où se trouve le souk, qui est à 2h30 de marche. Nous rejoignons toute l'équipe au bar du village, un coca frais nous y attend dans la plus grande simplicité des choses.Dans ce souk on trouvera des réparateurs de chaussures qui vous proposeront pneus neige, pneus été, pneus cloutés, à vous de choisir. Des vendeurs de graines, des vendeurs de poisson, des vendeurs de rêve! Midi, nous prenons la direction de Taghia pour rentrer au gîte et finir l'après-midi sur un secteur de couenne avec Doune, Ju et Quentin.

Mardi 27 septembre
Boris et Manouche partent pour une expédition de deux jours dans le canyon de TarjaOula. Une voie de 900m les attend. La plus grande partie de la voie est en trad, dans le niveau 7a mini et un toit en pleine voie de plus de 15 m d'avancer!Ils auront des surprises pour poser leurs coinceurs en toute sécurité...

Mais si ce n'était que ça, ce serait trop facile! Le toit se finit sur une fissure...
#10 : bien sûr, ils y passeront la nuit sans même pouvoir se retourner pour se poser à peu près correctement. Donc autant dire que la nuit fut courte et fatigante...
On les retrouvera au gîte le soir suivant épuisé, mais heureux comme jamais d'avoir pu faire cette voie en trad.
La fin de semaine se consumera de randonnées plus ou moins dangereuses de passages berbères chaotiques, de grandes voies plus belles les unes que les autres, avec des roches différentes et abrasives à souhait!

Nicolas bien chargé sur les chemins suspendus old school de la région
Lundi 3 novembre
Le lundi suivant Boris, Manouche, Fred et Nastro décident de partir pour deux jours de grimpe avec bivouac dans le canyon. Avant le départ, Jamal patron du gîte, propose pour leur retour, d'aller chercher une chèvre chez le meilleur éleveur du coin pour leur préparer un repas digne de leur expédition.Leur départ se fera tôt le matin. Ils partiront pour une randonnée de deux heures, qui les mènera à une maison en plein dans le canyon où un paysan berbère les accueillera pour les héberger. Sauf que voilà, parti dans une grande voie en deux cordées, ils la finiront de nuit.
#11 : L'aventure commence, ils vont se tromper de chemin sur le retour...
Ils vont marcher pendant des heures à la lumière de la frontale sur des chemins escarpés très dangereux, sans jamais retrouver leur chemin. Ils décideront donc de dormir dans le canyon, en attendant le jour.
Mais là, les premiers bruits retentissent...Il se trouve qu'ils tournaient apparemment autour d'un village de nomade éleveur de chèvre. Ils les ont pris pour des "esprits voleur de chèvre".
#12 : Les berbères les ont donc attaqué en mettant le feu à des buissons pour les déloger, et à leur tirer dessus des cailloux à la fronde qui leur ont frôler les oreilles!
Jusqu'au moment où Boris décide courageusement de se rapprocher des adversaires pour aller entamer la discussion. Qui va vite tourner en rond car personne ne se comprend...
Les minutes passent, les tensions se calment, et un des berbères commence à comprendre que ce ne sont que des touristes qui sont perdus. Ils finiront par leur offrir le thé et des couvertures pour la nuit et s'excuser. Tout est bien, qui finit bien.

De retour au gîte avec toute l'équipe fatiguée comme jamais, nous nous retrouvons autour d'un thé, une assiette de miel, une assiette d'huile et des souvenirs plein la tête en attendant le retour de Jamal et la chèvre tant attendu pour le repas du soir. Jamal fait son arrivée avec la chèvre sur les épaules, après quelques caresses, kwick la chèvre! Elle se retrouve rapidement sur la grille du barbecue pour en ravir plus d'un !
Mercredi 5 octobre
La fatigue commence à se faire sentir pour tout le monde et le départ commence à se faire proche. Il se fera le dimanche suivant.Ce matin, tout le monde prend le temps de profiter du beau temps sur la terrasse du gîte à coup de tarot, foot, Kendama, jongle et sieste tout simplement.

En fin
d'après-midi, je motive Thibault, Louis et Ju à monter du côté de
la 40m, pour la démonter et en profiter une dernière fois. Thibault en profitera lui, pour se faire un dernier saut de BASE. Il effectuera son posé sur le toit du
gîte. Même si ce fut tout juste, la classe!
Les derniers jours se feront à la cool ,jusqu'au samedi ou le démontage de la 300m est prévue. Nous partons avec Mimi, Clem, et Quentin pour son démontage qui s'annonce difficile et fatiguant.
Le retour est dans un canyon pentue et glissant à cause de la pluie qui est tombé le matin. Deux équipes, Clem et Quentin d'un côté, et Mimi et moi-même de l'autre.

Nous arrivons à la ligne à 10h. Les dernières runs se font pour le plaisir. La ligne commence à être détendue, et voilà le vent sen mêle de plus en plus.
La galère commence. Les bras nous manquent et nous frôlons l'accident quand une rafale emporte la sangle que nous avions près des pieds.
Nous avons été obligé de lâcher la sangle quitte à la perdre... Par chance, tout se finira bien et nous arriverons à démonter cette 300m qui n'aura pas été passée. Malgré de très jolis runs de Mimi et Clèm (2 catchs) tout au long du voyage.
Retour au gîte, dernier repas avant de repartir pour le nord du Maroc où nous attend notre bateau pour rentrer en France la semaine qui suit.
Dimanche 9 octobre
Les sacs sont faits, c'est le temps des derniers câlins et au revoir. Les mules sont chargées, retour à la civilisation.En camion avec Mimi, Thibault, Louis, Clem et Quentin pour Chefchaouen où nous allons passer deux jours dans un gîte au pied de falaise et de chant où Mimi et Thibault sont déjà passés à l'aller.
Jeudi 13 octobre
Nous voilà dans le ferry pour le retour qui clôturera un voyage que l'on n'oubliera pas de si tôt. Les paysages magnifiques, l'accueil de la communauté sur place, le partage des connaissances avec ces berbères qui nous aurons étonnés tout au long du voyage par leur gentillesse et leur accueil.Nicolas Margaron et Quentin Bischoff