Magazine Journal intime

L'humeur du 17 Novembre

Par Gui10sto
Inauguration d'un nouveau type d'article : le billet d'humeur. J'ignore où ça va aller mais c'est ça qui est bon !
Je suis aujourd'hui fatigué de la paresse intellectuelle et physique dans laquelle notre société se vautre. Musique d'ascenseur, télévision poubelle, lecture de gare, journalistes étroits, pensée unique... les signaux d'un appauvrissement continu et entretenu par nos dirigeants se multiplient. Loin de moi l'idée de dire "c'était mieux avant" mais tout de même, c'est de pire en pire. Quand je vois notamment le tissu de propagande et de bourrage de crane que l'éducation nationale s'emploie à inculquer à nos gosses, ça me rend dingue. Faut-il vraiment que cette pourtant vénérable institution soit manipulée par des pervers complètement dingues. Mais que pouvons nous y faire ? Entre ça et des établissements privés détenus par des illuminés sectaires qui ferment les yeux sur des sodomies enfantines... Merde !  L'humeur du 17 NovembreMais je m'égare. On pourrait en parler des heures mais il y a des endroits privilégiés pour ça, qu'on appelle "troquet" ou "estaminet" ou plus simplement "bar". Et n'en déplaise aux élites défroquées qui nous servent de gardiens du temple, c'est chouette les bars. Convivial et social. On peut refaire le monde sans sortir de chez soi et sans risque ou presque. Et en plus on voit des gens en chair et en os. C'est quand même mieux qu'internet! Surtout qu'on peut boire des canons entre gens de mauvaise compagnie, en emmerdant copieusement la loi Evin et ce discours insupportable, politiquement correct, cette mention perpétuelle à la con du "à consommer avec modération". Ah ouais ? Ben si j'ai envie de me beurrer la gueule en faisant travailler le petit commerce, c'est mon droit le plus strict. Je n'ai pas l'alcool agressif en plus, peut être un peu collant mais au fond c'est quand même mieux que de se faire harceler par des spams ou des demandes d'amis facebook qu'on ne connait ni des lèvres ni des dents... Et que les chiens de garde de la pensée dominante ne viennent pas me chier dans les bottes, arguant que si je chope une cirrhose, les soins seront remboursés par la sécurité sociale aux frais des deniers publics. Ah ouais ? Parce que vous croyez peut être que nos dirigeants ne détournent pas des milliards depuis des décennies en arrosant un copain, une maîtresse, en achetant le silence d'un tyran, en couvrant les agissements obscurs d'une république bananière ? Et ce n'est pas avec les deniers publics peut-être ? Ah là par contre, on les entend plus les chiens de garde. Je vous vomis vous les sacs à merde qui vous haussez du col simplement parce que des dégénérés vous ont déroulé un tapis rouge sur des trottoirs où, décidément, les péripatéticiennes n'en finissent plus d'avoir de la concurrence.C'est marrant. Au début je voulais causer de l'insupportable prédominance médiatique des bouquins basés sur du réel et des bouquins d'auto fiction. Y'a de quoi dire, et aussi de quoi couiner. Mais j'en ai peut être assez dit pour aujourd'hui, j'en parlerai la prochaine fois parce que, crénom quand même, il faut sauver la fiction bordel ! 

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