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The Goldbergs (Saison 4, épisodes 1 à 6) : le Breakfast Club

Publié le 19 novembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews


A plusieurs reprises, The Goldbergs a montré sa capacité à faire des références et à rendre des hommages en tout genre : Star Wars, Risky Business, Ferris Bueller, Retour vers le Futur, et j’en passe. Cette année elle a décidé d’honorer dans le premier épisode de la saison un film culte : The Breakfast Club. Le film de John Hughes est aujourd’hui une référence des teen-movies. C’est d’ailleurs un film très intelligent dans sa construction qui nous propose quelque chose de complètement différent de ce que l’on pourrait imaginer. Cette nouvelle saison ne propose pas grand chose de plus par rapport aux précédentes et reste dans cette même lignée bienveillante. Quand on voit l’épisode d’Halloween (4.05) par exemple on comprend pourquoi The Goldbergs n’avait pas besoin de changement. La série est déjà bien comme elle est, avec ses bons sentiments et ses répliques toujours au poil. La série continue de proposer des histoires en adéquation avec le temps qui est dépeint (que cela soit des références culturelles ou technologiques) mais pas seulement car c’est aussi la famille américaine dans toute sa splendeur qui est utilisée sous son meilleur jour. Si The Goldbergs fonctionne aussi bien c’est parce qu’elle reste fidèle à ce qu’une bonne comédie familiale a toujours incarné pour les autres.

La série utilise alors à bon escient la relation entre Murray et son père (4.04) avec la présence d’un Judd Hirsch en pleine forme. La confrontation des deux personnages fait des étincelles et donne à l’épisode un ton particulier et plus original que l’on ne pourrait probablement l’imaginer. Car The Goldbergs n’est pas un symbole d’originalité. Si j’aime autant cette comédie c’est uniquement car elle me permet de ressentir quelque chose à chaque épisode, ce que ne parvient pas à faire beaucoup d’autres comédies familiales après 4 ans. Car il faut bien dire ce qui est, The Goldbergs existe depuis 4 ans désormais et elle n’a pas pris une ride. Elle s’est même bonifiée l’an dernier en proposant des épisodes toujours plus funs et enchanteurs. Si la série aime s’amuser avec les références, je dirais que cette saison est la plus remplie du genre. Notamment le côté Austin Powers de la petite scène que tourne Adam dans l’épisode 4.06 ‘Recipe for Death II : Kiss the Cook » ou encore les références à Stephen King (que cela soit Ça ou bien d’autres) dans l’épisode d’Halloween « Stefan King ». Et c’est comme ça dans chaque épisode car la série aime les références et n’a pas envie de s’en défaire. Je n’en ai pas envie non plus car je trouve que c’est aussi un moyen comme un autre de nous attacher à l’histoire qu’elle nous raconte plus efficacement.

Ce qui change dans la vie des personnages c’est aussi la vie d’Adam. Ce dernier est désormais au lycée. Ce n’est plus enfant comme un autre. Il a grandi mais Beverly n’a pas envie de croire que son plus jeune fils n’est plus celui qu’elle serrait dans ses bras quand il n’était qu’un bébé. La façon dont The Goldbergs fait transpirer l’amour de Bev pour son fils (et ses enfants de manière globale) me plaît. Car si Bev n’est pas parfaite, elle sait rester fidèle à ses principes. C’est aussi pour ça que l’on est attaché à elle. Même si à certains moments ces 6 premiers épisodes sont un brin répétitifs dans leur façon d’aborder la famille et la morale qu’il y a derrière, ils n’en reste pas moins agréables pour autant. Les références sont pour la plupart assez magiques. J’ai adoré le premier épisode sur Breakfast Club et j’ai tout autant aimé l’épisode d’Halloween et ses références à mon écrivain préféré. On n’a pas besoin de beaucoup de choses pour apprécier une comédie comme The Goldbergs d’autant plus que je dirais qu’elle a ringardisé en jouant sur la nostalgie les comédies familiales qui ont marqué ces dernières années (notamment Modern Family). Je sais que c’est un peu mal venu de ma part de dire que Modern Family est ridiculisée par The Goldbergs mais d’un autre côté, je ne pense pas avoir tord.

Modern Family n’est plus la comédie qu’elle était au début alors que The Goldbergs ne montre pas vraiment de signes de faiblesse. Certes, il y a quelques trucs qui sont un peu moins funs comme l’épisode 4.02 par exemple qui ne sort pas autant du lot que les suivants. Ou même l’épisode 4.03 qui manque de certaines idées pour sortir des sentiers battus. Mais The Goldbergs fonctionne sur ses personnages et pas vraiment sur les intrigues. Du moment que l’on est attaché à eux, on n’a même plus besoin de rire, car ils savent comment nous toucher à la fin. C’est comme quand on était enfant et que notre mère nous lisait une histoire pour nous border. Je retrouve ce sentiment avec The Goldbergs et je dois avouer que j’adore ça…


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