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Comité des usagers du Bassin de Thau du cycle de l’eau au JLM2017 de Sète.

Publié le 20 novembre 2016 par Puissancesete @FrancoisLiberti
 dscn8421 Henri Loison, lors de la rencontre JLM2017 à Sète a une fois de plus démontré la démesure du projet de l’agglo concernant l’usine des eaux blanches.

STOP ! Le projet de nouvelle station d’épuration doit être modifié

Nous avons dès l’annonce du projet de modernisation et d’extension de la station d’épuration des eaux usées des « Eaux Blanches de Sète » émis des doutes sur son dimensionnement (210 000 Equivalent Habitant) et le choix d’une usine de méthanisation pour traiter les boues issues du cycle de traitement.

Nous avions préalablement étudié la démographie de l’ensemble des communes desservies par cette station  Sète, Frontignan, Balaruc-Les-Bains, Balaruc-Le-Vieux, Gigean, Bouzigues et Poussan sur la base des prévisions de l’INSEE à l’horizon 2050 avec une progression de la population de 0,5% fourchette basse et 0,9% fourchette haute.

Ainsi en fonction de la population permanente, nous estimons qu’en 2047 le bon calibrage de la station d’épuration est de 165 000 Equivalent Habitant, la notion d’Equivalent Habitant correspondant à la quantité de pollution organique rejetée par un habitant en un jour et qui se différencie de la population permanente tout en tenant compte des variations saisonnières ou de phénomènes exceptionnels.

Le choix technique de l’usine de méthanisation ayant un coût important et n’écartant pas un risque industriel a aussi guidé notre décision de lancer une étude complémentaire financée en totalité par nos adhérents, bienfaiteurs et par la souscription financière populaire en toute indépendance.

Nous avons été stupéfaits de l’enveloppe financière concernant le projet de Thau Agglomération à la suite de la décision du 19 mai 2016 du Conseil Communautaire confiant à une entreprise privée la construction de la station d’épuration des eaux usées des »Eaux Blanches de Sète », son exploitation ainsi que l’exploitation des réseaux des eaux usées des communes qui y sont raccordées pour une durée de 20 ans sous forme de concession service, sacrant ainsi le monopole de l’entreprise privée pour une enveloppe financière de 246 millions d’euro toutes taxes comprises.

Cette concession/service s’accompagnant dès le 1er janvier 2017 d’une hausse du prix du m3 assaini de 9,87% en moyenne  pour les usagers et un prix de 1,70 €/m3 hors taxes, hausse qui accompagne celle du prix de l’eau potable 2015 pour les communes de l’agglomération, 5% en moyenne avec une pointe à Sète de 15%.

Dans ces conditions nous ne pouvions que réagir et démontrer que nos interrogations  n’étaient pas absurdes et grâce à cette étude complémentaire confiée à CHLEAUE d’Arles (société coopérative d’intérêt collectif), nous avons pu faire la preuve du sérieux et de la crédibilité de nos analyses.

A ce jour, il semblerait que nous ayons été entendus puisqu’il a été annoncé dernièrement aux membres de la commission du cycle de l’eau de Thau Agglomération que le projet initial à savoir 210 000 Equivalent Habitant était abandonné et que le calibrage retenu était de 165 000 Equivalent Habitant, information donnée par François LIBERTI membre de cette commission.

Le projet sera donc étudié à nouveau mais le choix du mode de gestion reste entier.

A l’approche de la fusion des deux entités publiques, Thau Agglomération et Communauté de Communes du Nord Bassin de Thau, nous avons fait le choix d’une régie publique du Bassin de Thau à autonomie financière et dotée de la personnalité morale de droit public où siègent ensemble les élus, les usagers et les représentants du personnel avec un directeur responsable administrativement et pénalement, gouvernance qui nous semble la plus démocratique et garante de l’intérêt général.



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