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La majorité des étudiants ne peuvent distinguer une fausse nouvelle d’une vraie

Publié le 22 novembre 2016 par _nicolas @BranchezVous
La majorité des étudiants ne peuvent distinguer une fausse nouvelle d’une vraie

Une étude de l’Université Standford soulève des préoccupations quant à la façon dont les jeunes à consommer les médias en ligne.

À l’heure où Facebook cherche un moyen d’encadrer la propagation de fausses nouvelles sur son réseau social, des chercheurs ont observé que les adolescents semblaient significativement vulnérables au phénomène.

C’est le constat d’une nouvelle étude réalisée aux États-Unis par l’Université Standford auprès de 7 804 élèves, la plus importante à ce jour à se pencher sur la façon dont les jeunes à évaluer le contenu des médias en ligne selon le Wall Street Journal. L’étude en question doit être publié aujourd’hui.

En moyenne, près de 82% ne peuvent faire la différence entre un véritable article et un article présenté comme étant commandité par une marque. Dans un cas précis, environ deux élèves du début du secondaire sur trois n’ont trouvé aucune raison valable de se méfier d’un article rédigé par le dirigeant d’une banque – et clairement présenté par son institution financière – qui alléguait que les milléniaux avaient besoin d’une aide financière supplémentaire.

exemple

Il est toutefois intéressant de noter que ce handicap, bien qu’inquiétant, ne signifie pas automatiquement que le participant a cru en l’affirmation. En effet, dans le cas de la question ci-dessus, une personne à simplement répondu qu’elle se méfait de l’article parce qu’elle savait que certains milléniaux pouvaient bien gérer leur budget.

L’apparence de légitimité plutôt que la qualité de l’information livrée est davantage ce qui a retenu l’attention des participants.

Près de 40% des participants ont cru, d’après le titre d’un article, qu’une photo de marguerites déformées tirée d’un site de partage d’images était à elle seule une forte preuve des conditions toxiques près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiiichi au Japon, alors qu’aucune source ou information concernant le lieu du cliché n’accompagnait ladite photo.

L’étude révèle que les étudiants qui ont de la difficulté à bien évaluer l’authenticité d’un article semblent plus influencés par l’apparence de légitimité plutôt que par la qualité de l’information livrée.

Selon une étude de Media Insight Project réalisée en 2015 auprès de participants âgés de 18 à 34 ans, 88% d’entre eux consultent régulièrement Facebook et d’autres réseaux sociaux pour s’informer.


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