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Chicago P.D. (Saison 4, épisodes 5 à 8) : Les lois de la justice

Publié le 22 novembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews


La première partie de la saison 4 de Chicago P.D. est restée assez fainéante sur pas mal de points. L’évolution des personnages s’est surtout concentrée sur le besoin de les mettre en danger. Je ne suis pas spécialement engagé dans des intrigues qui donnent l’impression d’avoir été déjà vues ailleurs en mieux. Pour autant, Chicago P.D. reste une série policière efficace de par les émotions qu’elle peut faire passer. Elle s’attaque bien souvent à des affaires qui valent le coup d’oeil et de genres assez divers et variés, ce qui permet de réellement s’impliquer dedans. Toutes ne sont pas aussi bonnes les unes que les autres mais cela a au moins le mérite d’essayer. Dans ces 4 épisodes, je garde surtout en tête le double épisode servant de final de la première partie de la saison (alors que Chicago P.D. reviendra l’année prochaine pour de nouvelles aventures). Chicago P.D. fonctionne plutôt bien désormais alors il n’y a plus besoin de prendre trop de risques. Du coup, comme Chicago Fire, Chicago P.D. entre dans une sorte de routine. L’histoire des overdoses dans « A War Zone » n’est pas nouvelle. Après tout, on a déjà vu des histoires de drogue auparavant dans Chicago P.D. et aussi dans la série qui la précède, SVU, qui existe depuis maintenant 18 ans.

L’épisode permet aussi de faire une sorte de cross-over avec Chicago Med ce qui reste appréciable. J’aime bien quand les 3 séries de l’univers Chicago travaillent en synergie. Le seul problème c’est que c’est de moins en moins spontané. On a l’impression que les trois séries vivent beaucoup plus chacune de leur côté alors que fût un temps c’était assez différent. Avec « Skin in the Game », la série plonge Elias Koteas au coeur de l’histoire alors qu’Olinsky se retrouve au beau milieu d’un vrai merdier. Ces deux là ont réellement l’occasion de développer leurs personnages au travers d’une histoire pourtant classique. S’il y a un bon twist dans cet épisode, et que l’émotion se fait ressentir, je trouve que Chicago P.D. a un vrai problème pour nous donner l’impression qu’elle comprend le monde qui l’entoure. Des personnages restent au second plan comme Voight alors qu’ils avaient un vrai rôle à jouer dans ces aventures et c’est un peu comme ça tout au long de cette histoire. Je pourrais dire la même chose des fleurs que Lindsay va recevoir dans cet épisode et qui ne vont pas changer grand chose non plus. Et c’est une suite d’éléments de ce genre là qui est en train de rendre la première partie de la saison 4 légèrement décevante.

Il y a des épisodes dans des séries policières qui fonctionnent très bien grâce au fait que l’on déteste les méchants. Lindsay est toujours le personnage qui se retrouve en face du méchant mais avec « 300,000 likes », elle ne se démonte pas. Elle démontre réellement une capacité à être une femme forte. C’est ce genre de choses que j’apprécie ici. Je sais bien que c’est une certaine forme de mode que de mettre les femmes en avant dans les séries en les mettant à une place qui leur donne l’occasion de prouver qu’elles peuvent aussi être des dures à cuire. Lindsay est une dure à cuire au fond et Chicago P.D. compte bien nous le prouver encore une fois. L’un des gros changements opérés dans cette saison 4 (et seulement dans les 2 derniers épisodes) c’est bien évidemment Antonio Dawson qui veut quitter Intelligence pour le bureau du procureur. C’est là que l’on sait que Chicago P.D. est en train de lancer Chicago Justice, le prochain spin off de la franchise. On sait déjà que Jon Seda va jouer dans la version judiciaire de l’univers Chicago donc rien de bien surprenant mais la série utilise les deux derniers épisodes de la première partie de la saison pour le faire.

Le petit moment où il annonce son départ au Molly’s est vraiment parfait. Il n’y a rien à redire sur le sujet. Son départ se fait tranquillement car l’on sait que le personnage va revenir, dans une autre série de l’univers certes, mais il va revenir. J’aime bien Dawson en plus de ça alors il aurait été dommage de le perdre complètement. Chicago P.D. perd encore un personnage, et ce double épisode ne donne pas tant de place que ça à l’ensemble de Chicago P.D. dans le sens où son but est d’introduire le spin off. J’aurais tellement apprécié que Chicago P.D. prenne plus de temps pour ses personnages. Pour autant, ces deux épisodes savent être divertissant à leur façon, avec un brin d’action et quelques surprises. Les personnages de Chicago P.D. sont toujours aussi bons mais j’espère surtout que la seconde partie de la saison saura leur donner plus de place pour grandir maintenant que le spin off Chicago Justice va être lancé. Chicago P.D. n’a plus besoin d’être une passerelle constante entre les deux séries et cela va sûrement aider à décanter d’autres choses.


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