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Critiques Séries : This is Us. Saison 1. Episodes 7 et 8.

Publié le 23 novembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

This is Us // Saison 1. Episodes 7 et 8. The Best Washing Machine in the Whole World / Pilgrim Rick.


Faire un épisode en partie sur une machine à laver, il n’y a que dans This is Us que l’on pouvait voir ça. Je pense par ailleurs que l’on avait besoin de Randall et Kevin, partageant des moments ensemble. La série est parfaite pour créer des moments entre les personnages, des scènes à la fois bon enfant et touchant. Je n’ai pas été déçu du résultat dans cet épisode. Les autres histoires de l’épisode ne fonctionnent pas aussi bien que celle de ces deux personnages. Jack et Rebecca sont toujours là. Jack est toujours en vie, ce qui reste une bonne chose même si l’on approche de plus en plus du présent. En effet, nous sommes désormais dans les années 90 avec ces deux là et forcément, on sait ce qui va se passer d’un moment à l’autre étant donné que dans le présent, Jack n’est plus là. Rebecca et Jack sont toujours ensemble, mais Jack n’est pas le plus heureux du monde. Le travail n’est pas ce qu’il préfère dans sa vie, puisqu’il préfère passer du temps avec ses enfants. C’est mignon et la preuve aussi que Jack est un bon père. C’est ce genre de scènes qui fait que l’on n’a pas envie de voir Jack s’en aller à un moment donné car il est tellement mignon avec ses enfants que This is Us parvient à nous enfermer dans une bulle de bons sentiments joyeusement bien distillés.

Mais Randall et Kevin forment un duo attendu et inespéré dans cet épisode. L’alchimie que les deux personnages partage à l’écran permet de rappeler aussi pourquoi This is Us fonctionne aussi bien. C’est eux qui font une bonne partie de la réussite de « The Best Washing Machine in the Whole World » alors que je dois avouer que je ne m’y attendais pas nécessairement. Reste alors aussi l’histoire de Kate et Toby. Si la série tente de créer une intrigue façon The Biggest Loser, je ne suis pas sûr et certain que cela soit ce que l’on ait envie de voir. Je préfère voir Kate assumer ses formes et être heureuse, que se morfondre sur sa perte de poids. C’est un peu dommage de ne pas créer justement une zone où l’acceptation de soi et la tolérance font partie intégrante de la série en long et en large. Mais fort heureusement que « Pilgrim Rick » était aussi là pour nous remonter le moral après un épisode un brin décevant. C’est étrange de voir combien une série peut nous affecter. Après avoir vu cet épisode, je suis passé par plusieurs sentiments et surtout de la tristesse. Je n’ai pas pu sourire, je me fais du soucis pour Randall et la famille, et je suis assez horrifié de voir qu’un épisode de Thanksgiving peut être aussi triste. Mais This is Us aime bien jouer avec nos sentiments et elle le fait plutôt bien.

Thanksgiving est une tradition américaine que l’on retrouve dans pas mal de séries. Il y a d’ailleurs un épisode de Thanksgiving que je retiens dans Parenthood (il me semble que c’est celui de la saison 2), ou encore dans Brothers & Sisters, pour prendre des exemples qui sont assez proches du propos de This is Us. J’ai toujours adoré cette fête qui permet de retrouver toute la famille dans ses moments les plus tendres et les plus tristes aussi. Au bout de sept épisode, je pense que le huitième s’intègre parfaitement. Les discussions, les traditions familiales (notamment pour Randall), et tout ces moments sensés inspirer la joie, ne l’inspire pas toujours dans cet épisode de This is Us. Car This is Us veut faire pleurer dans les chaumières et de ce point de vue là, elle s’y prend plutôt bien. Je pense que je suis un peu comme les scénaristes de séries de ce genre là, j’adore les traditions familiales. Peut-être aussi car de mon côté je n’en vis pas autant que j’aimerais en vivre. C’est comme une sorte d’exutoire mais pour le coup, This is Us parvient à faire quelque chose de structuré, efficace et surtout brillant d’un point de vue émotionnel. Je ne dis pas que This is Us est la série la plus parfaite du monde mais je ressens des choses avec cette série que peu de séries me font ressentir. J’ai l’impression de faire partie de cette famille et c’est peut-être ce qu’il y a justement de plus beau là dedans.

Note : 6/10 et 8.5/10. En bref, Thanksgiving m’a touché.


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