Dans un paysage médiatique artificiellement saturé par la primaire de droite au point qu’un observateur non averti pourrait en conclure que les pensées ultra-libérales socialement régressives ont envahi notre pays, et que les français ont déjà choisi leur monstre, il est utile de rétablir de plus justes proportions à cette actualité si peu enthousiasmante là. Non Monsieur, non Madame, il n’y a pas une majorité de français prêts à se résoudre à pareille échéance si désastreuse pour les tenants du progrès sociétal dont je suis. La preuve :

Il apparait donc ici factuellement que les gens de cette famille politique là, rarement à rechercher parmi les moins fortunés sauf exceptions confirmant la règle, feraient bien d’arrêter de se prendre pour « les français », et encore moins pour le nombril du monde. Et pour ceux qui se résignent déjà, manipulés par des intérêts médiatiques qui ne sont pas les leurs, à accepter l’idée d’un deuxième tour à la prochaine présentielle qui consisterait à choisir entre la peste et le choléra, il semblerait que de toute évidence – au moins visuellement – il y a de la place pour un peu plus de gauche, de progrès sociétal, d’alternatives économiques non-destructrices, et de respect de nos libertés fondamentales. Faites passer.
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