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Critiques Séries : Westworld. Saison 1. Episode 9.

Publié le 28 novembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Westworld // Saison 1. Episode 9. The Well-Tempered Clavier.


Les théories vont bon train sur Westworld ces derniers temps. Il est vrai qu’il y a tout un tas de choses qui permettent justement de se poser des questions et de faire des recoupements entre les histoires. Il y a des tas de choses que l’on peut déjà imaginer, mais ce que j’adore le plus dans cette série c’est sa capacité à démontrer qu’elle sait sortir du lot et qu’elle a très bien compris aussi comment il fallait faire pour se révéler peu à peu. « The Well-Tempered Clavier » est un épisode excitant, bourré de surprises qui nous plonge dans une course pour les révélations. On attend des révélations depuis un bout de temps, notamment sur William. Ce dernier est un personnage étonnant mine de rien qui navigue dans la série. Certaines théories pensent qu’il n’est autre que l’homme en noir. Après tout, cela peut être plausible étant donné que les deux personnages ne se sont jamais rencontrés et que Westworld a adopté une narration à plusieurs temps. Mais cet épisode ne cherche pas à élaborer de théorie sur ces deux là. La révélation de cet épisode est intéressante car elle nous permet de comprendre plusieurs choses sur la série. La première c’est celle de Bernard. Cela faisait partie des théories de la série là aussi sur le fait que les robots sont modelés sur des humains.

On apprend alors la vraie nature de Bernard. Ce dernier a été modelé sur Arnold, l’ancien partenaire de Ford. Bien entendu, c’est un très bon twist même si je me suis déjà spoilé le moment bien avant en regardant toutes les théories qu’il y a autour de la série. La discussion entre Bernard/Arnold et Ford est un grand moment de l’épisode car ce n’est pas qu’une histoire de twist, c’est aussi une façon de permettre de cerner un peu mieux la relation complexe qu’il y a entre Ford et son ancien partenaire. Ici, on ne peut pas parler de Ford le monstre, car dans un sens ce n’est pas qu’un monstre non plus. Dans cet épisode, Ford parvient presque à être touchant. Bernard/Arnold veut ses souvenirs et c’est tout ce que la série tente d’installer intelligemment dans cet épisode. Je ne m’attendais pas du tout à ce que cela évolue de cette façon mais je suis content de voir le résultat. Ford a été tellement touché par la perte de son acolyte qu’il a décidé d’en créer un à son image, une copie pour travailler avec lui. Alors que Westworld commence enfin à montrer son jeu, on peut enfin plonger dans les relations que la série mène intelligemment depuis le début.

Pour ce qui est de Dolores, là aussi Westworld continue de développer quelque chose qui change un peu. La série brille par sa capacité à plonger ses personnages dans un danger constant, tout en créant de vrais moments touchants. La place de Dolores me plaît car elle n’a rien à voir avec le reste. C’est un personnage qui est pris dans une sorte d’histoire répétitive mais elle pourrait bien sortir de ce schéma assez rapidement. Il en va de même pour Maeve alors que sa quête est celle de mettre en place une rébellion. Sa façon de manipuler Hector et Bernard me plaît car Maeve n’est pas bête mine de rien. Ce dont j’ai peur avec le final de la semaine dernière c’est presque que Westworld boucle la boucle. L’épisode passe son temps à construire une certaine forme de suspense (et il y a quelques bons cliffanghers à la fin de l’épisode pour donner envie de voir ce qu’ils nous réservent la semaine prochaine). A la fois pour Bernard et Arnold, Dolores et Logan (et William), la chasse de l’Homme en Noir pour Wyatt et ce fameux labyrinthe. L’épisode prépare cette rencontre entre l’Homme en Noir et Dolores à l’Eglise. C’est préparé très minutieusement et à l’issue cela s’avère finalement beaucoup plus palpitant que l’on aurait pu l’imaginer au départ. Finalement, Westworld continue de briller et cet épisode est sûrement l’un des meilleurs. Pas seulement pour les révélations, surtout pour l’émotion qui est mis dedans.

Note : 10/10. En bref, un sans faute qui construit la fin de la saison petit à petit.


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