Le Parti dit Pompeusement Socialiste, qui n’est plus que peau de chagrin, tant il est explosé façon puzzle, atomisé par des courants de fractures représentés par une pléthore de candidats qui dissimulent bien mal le vide programmatique un tantinet gauchiste, est dans un état purement pathétique. Hollande a eu beau siffler la fin du round qui l’opposait à son petit collaborateur (rires), le spectacle n’en est pas moins désolant et n’empêche nullement les coups tordus et autres coups bas d’arrière-garde qui repartent de plus belle :
Et pendant ce temps là, que fait le secrétaire général dudit parti en ruines ? Il nous pond une mesure d’une modernité inouïe, d’un socialisme épanouissant, et d’une gauchitude exemplaire :
Franchement, à force de tant de pagaille, d’incohérences, de luttes fratricides, de mesures aussi libérales que réactionnaires et conservatrices, attentatoires aux intérêts populaires, si ça continue, le PS va finir par faire campagne pour Fillon… Hier, un blanc bec genre #gogoFH2017 tentait de nous faire la leçon en accusant la gauche du PS d’être à l’origine de la division de ce parti, de la désaffection des militants, et du rejet des français. Mais franchement, à voir pareil spectacle désastreux, ya pas besoin. Ils se débrouillent très bien tous seuls.